La priorité la plus évidente en matière de sécurité est le renforcement de la « résilience » ; mais ensuite, force est de constater qu’il sera difficile d’appliquer une stratégie globale dans un contexte multi-pilotes — la France, l’Europe, le monde — pour répondre à des menaces chaque jour plus imprévisibles. La démarche stratégique est cependant d’autant plus nécessaire : pour conserver la cohérence de l’action, il faut un cap.
Nous suggérons trois priorités complémentaires : clarifier les prérogatives de pilotage, se doter d’une veille stratégique pour permettre d’initier des mesures selon le renseignement obtenu, et enfin garantir un retour d’expérience systématique sur les enquêtes.