On l’oublie souvent, mais toutes les crises financières ont une dimension criminelle. Hier déjà, dans les années 1980-1990, la faillite des caisses d’épargne aux États-Unis et l’éclatement de la bulle immobilière au Japon avaient révélé le rôle majeur joué par le crime organisé dans ces deux crises financières. Pourquoi alors, la crise des subprimes pourrait-elle être exempte d’opérations criminelles significatives ?
Crises financières : la dimension criminelle
Financial crises: the criminal dimension
It is often forgotten that all financial crises have a criminal dimension. Only yesteryear, in the 1980s and 1990s, the savings and loan banking failures in the United States and the bursting of the real estate bubble in Japan revealed the major role played by organised crime in these crises. So why should the subprime crisis be free from significant criminal involvement?