« L’Obamania » par sa démesure médiatique n’a sans doute, et aussi loin que l’on puisse remonter dans les annales politico-médiatiques, aucun équivalent dans le monde. Ou plutôt si ; il y en a bien un. Corrélatif et proportionnel, on peut le réduire à un autre néologisme « la Bushophobie ». La première s’est nourrie de la seconde, et celle-là a enflé démesurément ces derniers mois dans une tempête médiatique et populaire mondiale, aboutissant à la communion du National Mall, véritable marche expiatoire de huit années de « bushisme ». L’événement a dépassé la simple célébration et confine à l’exorcisme d’un président et d’une Administration honnis.