La réforme du maintien en condition des matériels terrestres ne doit pas être appréhendée par la seule restructuration qu’elle entraîne, principalement au sein de l’Armée de terre. Pour atteindre effectivement son but de modernisation dans un contexte opérationnel et économique exigeant, elle suppose de relever le double défi d’un partenariat industriel innovant et d’une approche financière dépassant les limites de la segmentation budgétaire que la mise en œuvre de la Lolf n’a pas fait disparaître.