Notre chère revue a soixante-dix ans. En mai 1939 paraissait en effet le premier numéro de la Revue des questions de défense nationale ; ce qu’évoque la présente édition dans sa présentation : couverture, logo, illustrations des articles repris de nos premières années. Lire la suite
Maintien en condition opérationnelle
L’étude, puis la préparation de la réforme du maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels terrestres a été engagée par l’Armée de terre dès la fin 2005. Elle n’a pas attendu le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, et la Réforme générale des politiques publiques (RGPP), qui sont seulement venus en accélérer le calendrier. Lire les premières lignes
La réforme du maintien en condition des matériels terrestres ne doit pas être appréhendée par la seule restructuration qu’elle entraîne, principalement au sein de l’Armée de terre. Pour atteindre effectivement son but de modernisation dans un contexte opérationnel et économique exigeant, elle suppose de relever le double défi d’un partenariat industriel innovant et d’une approche financière dépassant les limites de la segmentation budgétaire que la mise en œuvre de la Lolf n’a pas fait disparaître.
Après un travail d’analyse en profondeur sur le soutien en service du matériel, l’Armée de terre s’est lancée dans une refonte complète de son système de soutien. Les orientations fixées par la Revue générale des politiques publiques (RGPP) ne font que renforcer cette démarche. Les premières mesures sont déjà lancées : nouvelle politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP), recours à des contrats de soutien dits innovants. D’autres mesures, structurelles et organisationnelles, sont programmées, avec la création des nouvelles structures de soutien (SIMMT et Smiter notamment) prévue début 2010. Le Forum Entreprises Défense (FED), destiné à promouvoir les rencontres professionnelles des acheteurs de la défense et de leurs fournisseurs potentiels (13 et 14 mai 2009 à Versailles Satory), est l’occasion de caractériser les enjeux et les facteurs de succès associés à ces contrats innovants, supports d’un nouveau mode de relations avec l’industrie.
Synthèse du séminaire, organisé par le Gicat le 10 mars 2009 au CAP 15 à Paris, réunissant les acteurs industriels et étatiques impliqués dans le soutien logistique des matériels terrestres (EMAT, DCMAT, Stat, Scam, DGA, CGA, EMA). 230 personnes dont 150 de l’industrie ont participé à cette journée articulée autour de quatre thèmes : politique du soutien, stratégie d’acquisition du soutien, partenariat État-industrie, vente des matériels d’occasion à l’export ou démantèlement. Quatre ateliers de préparation des tables rondes et un comité de pilotage (EMAT, DCMAT, Stat, DGA, Gicat) mis en place dès novembre 2008 ont servi de socle aux échanges et aux témoignages et ont ainsi permis d’éclairer les choix et les propositions qui peuvent être variés.
Les nouvelles contraintes opérationnelles et budgétaires nécessitent de repenser le soutien logistique. Il s’agit de sortir d’une logique « acquisition, soutien de matériel » par l’adoption d’une approche « capacitaire », où entités publiques et privées pourraient développer de véritables synergies, génératrices non seulement d’économies, mais surtout d’une plus grande efficacité opérationnelle.
Pour se concentrer sur sa mission principale, la Défense peut solliciter le secteur privé et nouer des partenariats pour assurer une partie de son soutien. Si elle se doit de conserver une partie de ses expertises en interne, notamment pour les besoins des opérations, la Défense peut bénéficier de nombreux atouts apportés par le secteur privé.
Les profondes restructurations et changements qui affectent l’Armée de terre vont avoir un impact indéniable sur le soutien des armements terrestres. Les procédures et procédés de soutien vont évoluer dans le but d’optimiser les moyens mis en œuvre, de réduire les coûts et d’accroître la qualité du service rendu. Le MCO globalisé est une des voies d’étude qui pourrait lier les organismes de soutien étatique et l’industriel dans le cadre d’un véritable partenariat gagnant-gagnant. La société CEFA est concernée pour le soutien de l’Engin de franchissement de l’avant, et se met aujourd’hui en ordre de bataille pour relever ce défi qui engage l’avenir.
Repères - Opinions - Débats
La maîtrise de la gestion des ressources humaines est un double enjeu pour la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances (Lolf) et pour l’optimisation de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (GPEEC). Cette maîtrise repose aujourd’hui sur la richesse et la qualité des systèmes d’information des ressources humaines (SIRH). Concerto, SIRH utilisé depuis un an par l’Armée de terre et le Service des essences des armées, constitue une solution interarmées au rapport coût-efficacité maîtrisé. Il pourrait utilement être étendu aux autres armées ou services du ministère afin de répondre aux objectifs de la modernisation de l’État. Lire les premières lignes
Ayant pour déclenchement le marché des subprimes, la crise financière s’étend aujourd’hui à toute l’économie réelle. Plus que jamais, ce sont les PME-PMI qui joueront un rôle crucial dans la redynamisation de l’emploi. Pour ce faire, l’intelligence territoriale se révèle un outil décisif.
Le nom « École de guerre » a été remplacé en 1993 par l’appellation « Collège interarmées de défense ». Après quinze ans pourtant il reste pratiquement impossible de présenter le CID sans faire référence à « l’ancienne École de guerre ». Il apparaît nécessaire de redonner son nom historique d’« École de guerre » à l’institution qui forme les futurs chefs militaires dans la mesure où la réalité du monde contemporain nous y engage et parce qu’il s’agit de rappeler de façon claire et lisible la place particulière des armées dans notre société. À l’aube d’une nouvelle réforme de l’enseignement militaire supérieur et en contrepoint de toute crispation passéiste, il faut y voir une occasion de manifester que les militaires doivent contribuer d’une façon tout à fait originale aux débats du pays sur la sécurité nationale.
D’une manière générale, la formation des futurs chefs et futurs décideurs des armées américaines est d’un excellent niveau. S’articulant autour de méthodes pédagogiques actives et participatives, dont la base est l’enseignement de l’histoire militaire, elle repose sur un corps professoral de très grande qualité et en nombre conséquent soutenu directement par des instituts de recherche stratégique et historique.
Colloque - L'Union européenne face au terrorisme
Introduction
Le colloque international consacré à « l’Union européenne face au terrorisme » s’est tenu le 2 juin 2008 à l’École militaire, à l’initiative de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). La qualité des interventions et la richesse des échanges nous incitent aujourd’hui à en publier les actes. Lire la suite
Si l’on parle de l’émergence des menaces terroristes, alors même que le terrorisme est une menace ancienne, c’est bien parce que la forme du terrorisme a connu, avec le 11 septembre 2001, un changement radical, les attentats conte le World Trade Center ont en effet marqué une rupture et un changement d’échelle majeur. L’action de terroristes fanatisés a permis de franchir un seuil inégalé en pertes humaines et de provoquer des conséquences majeures de désorganisation d’une société. Ils ont aussi provoqué un traumatisme aux États-Unis et dans le monde, occidental notamment, qui a entraîné l’opération militaire appelée Enduring freedom qui se poursuit aujourd’hui, opération qui a conduit au renversement, à la fin de l’année 2001, du régime taliban d’Afghanistan. Lire les premières lignes
Je voudrais d’emblée rappeler que les États membres sont bien sûr les premiers responsables de la lutte contre le terrorisme et qu’ils doivent conserver cette responsabilité éminente ; mais le terrorisme ne connaît pas les frontières. Il sait être mobile et exploite la moindre faiblesse des dispositifs de sécurité. Une lutte efficace contre ce fléau requiert donc une mobilisation intense au niveau de l’Union européenne. Lire les premières lignes
1re table ronde - Terrorisme, une affaire d'États ? (sous la présidence de Hubert Haenel)
Pour qui veut comprendre l’action de l’autre, c’est-à-dire interpréter l’action passée et anticiper l’action-réaction de l’avenir, la compréhension de la culture de l’autre est en effet absolument essentielle. C’est notamment vrai pour les États-Unis et j’y suis particulièrement sensible pour y avoir vécu cinq ans, dont deux au sein même de l’US Army, et pour m’être assez vite rendu compte de l’erreur de la plupart de mes interprétations. Je les raisonnais avec mon propre logiciel, alors que le leur est totalement différent. Nous avons tendance à appliquer des schémas européens qui ne peuvent pas s’appliquer. Il en va ainsi de la globalisation et d’une certaine proximité ressentie avec l’Amérique parce que ses images et son actualité sont omniprésentes dans nos vies. Il persiste une impression trompeuse de familiarité, une illusion de comprendre l’Amérique. Or, ce pays est complexe, irréductible à nos catégories. Il réclame par conséquent un déchiffrage constant. Lire les premières lignes
Je ne prétendrai pas trancher une telle question, ou affirmer, en quelques minutes, des vérités incontestables dans un débat aussi complexe ; mais je donnerai quelques éclairages sur notre appréhension française de ces questions du point de vue d’un magistrat qui a longuement exercé les fonctions de juge antiterroriste. Lire les premières lignes
2e table ronde - Les instruments européens de lutte contre le terrorisme : la coopération judiciaire (sous la présidence de Didier Petetin)
Je commencerai mon propos par un constat : le phénomène du terrorisme s’est internationalisé depuis longtemps. Ce faisant, on a pu percevoir qu’il avait quelques longueurs d’avance sur les moyens, pour le combattre, des appareils judiciaires des États concernés et particulièrement des États membres de l’UE, en termes de possibilités de coopération. Ainsi, dans les années 90, l’UE a été le théâtre du célèbre appel de Genève par lequel des magistrats, extrêmement engagés non pas dans la lutte contre le terrorisme mais dans la lutte contre une forme particulière de criminalité organisée (la grande délinquance économique et financière), ont pointé du doigt le fait qu’ils avaient à faire à une criminalité contre laquelle ils n’avaient pas les moyens de lutter. Ils avançaient alors que pour lutter efficacement sur le plan judiciaire contre cette criminalité, il était nécessaire de disposer d’outils et d’un schéma général de coopération entre autorités judiciaires qui soit plus souple, plus rapide et davantage fondé sur la confiance mutuelle. Lire les premières lignes
La lutte contre le financement du terrorisme, question particulièrement controversée, fait l’objet de débats nourris. La question même de son utilité se pose tant il est difficile, par exemple, d’identifier les sources financières d’attentats dont le coût s’avère très limité. La lutte contre le financement du terrorisme est également au cœur des débats en raison de son caractère relativement récent. Commencée au début des années 2000, juste après les attentats du 11 septembre 2001, il apparaît aujourd’hui nécessaire d’en dresser un premier bilan, qui se révèle finalement assez mitigé. Il nous importe ici d’en expliquer les raisons. Lire les premières lignes
3e table ronde - Les instruments de lutte contre le terrorisme : renseignement et coopération policière (sous la présidence de Pierre Monzani)
Il faut commencer par rappeler la fusion imminente de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et des Renseignements généraux (RG) dans un service unique de sécurité intérieure : la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Lire les premières lignes
Mon propos se construit autour de deux axes : la coopération opérationnelle européenne et ce qui concerne les institutions européennes. Ce deuxième point concerne la recherche et le développement d’outils et d’enceintes de partage ayant pour but une harmonisation des dispositifs. C’est en effet à travers une approche commune que peut être atteinte une efficacité accrue en ce qui concerne la lutte antiterroriste en Europe. Lire les premières lignes
4e table ronde - L'Europe et le reste du monde (sous la présidence d'Olivier Darrason)
Le 12 septembre 2001, l’Otan déclara solennellement que les attentats terroristes perpétrés la veille contre les États-Unis d’Amérique constituaient une attaque contre tous les pays membres de l’Alliance atlantique. Pour la première fois dans l’histoire de l’organisation, les Alliés invoquaient l’article 5 du Traité de Washington de 1949, en vertu duquel une attaque armée contre un ou plusieurs pays membres de l’Otan est considérée comme une attaque dirigée contre tous. Lire les premières lignes
Ce colloque sur « L’UE face au terrorisme » encourage ses participants à s’engager dans une « réflexion » au sens le plus global du terme : non seulement pour ce qui est de la nature des risques, de la forme des menaces et des disponibilités de moyens d’action, mais aussi pour ce qui est de leur échelle : niveaux étatiques et institutionnels en Europe, mais aussi aux États-Unis et ailleurs dans le monde. L’approche mérite d’être soulignée comme un premier élément innovant de cette réflexion. Car elle suggère que, sans minimiser la réalité ancienne du terrorisme, celui-ci présente des dimensions nouvelles qui en font — « de portée globale » — un phénomène d’autant plus nouveau qu’il reste encore mouvant, distinct, spécifique, mal défini et donc, dangereusement imprévisible dans ses manifestations les plus extrêmes et les plus soudaines. Lire les premières lignes
Conclusion
Je me propose de commencer par quelques préalables sous forme, sans doute, de rappels inutiles, mais il me semble nécessaire de poser le contexte. Ensuite j’aimerais vous donner mon évaluation de la manière dont l’UE applique sa stratégie de prévention et de lutte contre le terrorisme et, à cette occasion, j’essaierai d’y insérer quelques éléments du rapport que je soumets au Conseil européen de juin 2008. Je terminerai par quelques réflexions de prospective. Lire les premières lignes
Bibliographie
Thème inépuisable des politologues, la construction politique de l’Europe est souvent l’objet d’essais poussifs, partiels et partiaux : l’enjeu européen y est souvent abordé sans nuance ni retenue et le lecteur, qu’il partage ou non les opinions de l’auteur, qu’il soit favorable à une Europe supranationale ou une Union des États-nations européens, se persuade surtout que l’idée européenne est prise en otage par des idéologues. Lire la suite
Le livre de Jean-Dominique Merchet, journaliste à Libération et animateur de son blog « Secret Défense » mérite notre attention à plus d’un titre. Il est d’abord rassurant sur sa capacité, hélas bien rare, de ne pas nous engluer dans le pathos éthico-philosophique auquel semble abonnés une large partie des « observateurs et autres conseillers en stratégie » de tout plumage. Lire la suite
Historien courageux, Maurice Faivre continue imperturbablement à titiller les plaies, toujours ouvertes, qu’a laissées chez nous la guerre d’Algérie. Celle qu’il aborde dans ce nouveau livre est des plus douloureuses : les regroupements de population. Le titre est accrocheur, reprenant le baptême – un peu chinois (1) – que M. Delouvrier, Délégué général, avait choisi pour lancer, le 16 mai 1959, sa grande politique dans le cadre du Plan de Constantine, Mille villages. Le sous-titre est également partiel, puisque le regroupement visait deux buts : d’une part asphyxier le FLN, privé de l’eau nécessaire au poisson, d’autre part soustraire la population à l’emprise des rebelles et lui substituer la nôtre, voie d’accès à une certaine modernité. Lire la suite
Mettre fin aux amalgames nés de la profonde confusion entre islam et islamisme, telle est l’ambition de ce nouvel ouvrage cosigné par l’ancien journaliste du Monde, Paul Balta et de sa complice de toujours, Claudine Rulleau, également journaliste et écrivain. Lire la suite
À en croire Le Robert, est intellectuel ce qui « se rapporte à l’intelligence ». Disons d’emblée que la vertu d’intelligence concernée ici est attribuée de façon exclusive aux philosophes professionnels, romanciers et journalistes, toutes ces catégories détentrices n’en formant au fond qu’une et ayant en commun de vivre de leur plume. Lire la suite
Il sera impossible, maintenant, d’écrire un ouvrage sur le débarquement du 15 août 1944, même pour un large public, sans faire référence à ce colloque tenu en 2004. Ses actes, écrits en petits caractères dans un volume épais, sont excellents, et dans plusieurs cas, remarquables. Lire la suite
Book reviews
Notre chère revue a soixante-dix ans. En mai 1939 paraissait en effet le premier numéro de la Revue des questions de défense nationale ; ce qu’évoque la présente édition dans sa présentation : couverture, logo, illustrations des articles repris de nos premières années.
Nous avons publié sept numéros en 1939 (le numéro de septembre a été censuré et supprimé) ; six numéros en 1940, la parution s’arrêtant en juin, pour reprendre quatre ans plus tard en juillet 1945 (six numéros). Depuis cette date, nous avons publié onze numéros par an sauf en 1946 (12), 1947 (12), 1968 (10) et 1996 (12). En pratique, nous entrons donc dans la 67e année avec ce 719e numéro.
Soixante-dix ans cela se fête ; ce sera le 4 juin 2009, date retenue pour tenir l’assemblée générale du Comité d’études de défense nationale, association régie par la Loi de 1901 qui édite la revue. Ce moment important dans la vie de l’association sera suivi d’une table ronde sur la pensée stratégique en France, et sur la contribution de la revue Défense nationale et sécurité collective à sa diffusion. Cet événement sera suivi d’un hommage à tous nos auteurs au cours d’un cocktail où seront remis le prix de la Fondation « Amiral Marcel Duval » et le prix du Comité d’études de défense nationale.
Simultanément paraîtra le numéro spécial du 70e anniversaire sur lequel nous travaillons encore ; nos fidèles abonnés conserveront sans doute soigneusement cette pièce de collection, qui intéressera également les lecteurs occasionnels.
Ce sera enfin l’occasion pour moi de présenter mon successeur qui sera ainsi le septième rédacteur en chef. Arrivant au terme de ma neuvième année de présence − mon plus long embarquement − il m’a paru opportun de passer la suite et de laisser place à de nouvelles idées, de nouvelles orientations, de nouvelles aventures.
Je n’ai pas l’intention de faire ici le bilan des changements opérés au sein de la revue depuis mon arrivée en juillet 2000. Rappelons simplement que la revue est éditée en anglais, que nous avons numérisé la totalité du fonds documentaire, que nous diffusons la revue en numérique via Internet.
L’essentiel est dans la qualité des articles, dans la place de la revue dans le paysage. Qu’il me soit permis de remercier ici les auteurs d’abord, les annonceurs, nos soutiens, et bien entendu notre équipage qui tous ont permis cela.
C’est avec enthousiasme et passion que j’ai servi la revue. Bon vent, bonne mer à Défense nationale et sécurité collective. ♦
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...