Depuis que les cours du brut sont descendus de leur sommet atteint a l’été 2008, bien des incertitudes pèsent sur les marchés de l’énergie dont il convient de mieux cerner les diverses composantes. Il s’agit de savoir quelles formes revêtiront à l’avenir les batailles autour des ressources en voie de raréfaction, sachant que les sources alternatives mettront bien du temps à se déployer. Quant au lien énergie-climat il fait l’objet d’une attention accrue et d’un examen minutieux par un nombre croissant d’experts et de conservateurs. Comment notre planète saura-t-elle passer d’une consommation actuelle de 11 milliards de tep à une fourchette de 18 à 22 milliards de tep d’ici 2030, en préservant ses équilibres fondamentaux ?