Ce court article a été écrit par le responsable du secteur économique du Groupe d'études des problèmes internationaux et de défense (Gépid). Il pourra paraître très technique à beaucoup de lecteurs mais il rentre dans un domaine fort intéressant, s'il paraît s'éloigner, au moins en apparence du domaine strict de la défense. Pourtant une économie saine est un élément essentiel mais que penser de l'aveu d'impuissance qui termine cet article ? L'économie paraît au profane aussi conjecturale que la météorologie.
Le Gépid est une association créée en 1977 pour regrouper des cadres d'entreprises, des universitaires et des fonctionnaires français ou étrangers. Il est essentiellement axé sur l'analyse des risques politiques internationaux et sur la connaissance des grands problèmes stratégiques internationaux. Il est animé par Pierre d'Amarzit, Jean-Yves K'Vella et Michel Makinskx.
On parle beaucoup de l’endettement du Tiers Monde vis-à-vis du système financier des pays industrialisés. Or, à l’intérieur même de ces derniers, les entreprises sont également très endettées. Le terme entreprise couvre ici la même réalité que le terme « société et quasi-société non financière » (SQG), qu’utilisent les chercheurs de l’INSEE. Les deux termes seront utilisés conjointement. L’étude du secteur montrera le niveau d’endettement des entreprises françaises. Les données concernant la situation du secteur français seront comparées avec celles relatives aux entreprises américaines.
Avant de commencer l’analyse comptable et meso-économique, il est nécessaire de donner quelques précisions.
Depuis 1978, il y a environ 16 000 faillites par an. Entre 1968 et 1973, les faillites s’élèvent à 10 000 entreprises par an, et 14 000 entre 1974 et 1978. Ces chiffres ne traduisent pas toutes la réalité. Les études menées par la caisse nationale des marchés de l’État (aujourd’hui Crédit d’équipement PME) montrent que la disparition forcée de mille entreprises s’accompagnent de la fermeture volontaire de cinq cents entreprises. Autrement dit, et pour ne prendre que la période 1978 et après, nous avons en France 24 000 fermetures d’entreprises par an. En même temps, nous constatons la création de 15 000 entreprises, mais sur ces 15 000, il y a environ 5 000 transformations (filialisation, affaires individuelles, SARL). Il y a donc en réalité 10 000 à 12 000 entreprises nouvelles. Il s’ensuit que le solde négatif est de 12 000 entreprises par an depuis 1978.
L’évolution du secteur « entreprises » dans les années 1978
Analyse micro-économique
Analyse méso-économique
L’enseignement et perspectives
Enseignement
Perspectives