Éducation et défense
À bord de la corvette Montcalm, le 23 septembre 1982, les ministres de l’Éducation nationale et de la Défense signaient un protocole d’accord arrêtant les grandes orientations de la coopération entre les deux ministères. Ce protocole d’accord, rappelant en préambule « que la notion de sécurité est indissociable en France de l’existence d’une communauté nationale façonnée par l’Histoire, animée d’un véritable esprit de défense, attachée à la sauvegarde de la paix et aux relations d’amitié entre les peuples », soulignait les missions fondamentales spécifiques des deux ministères et la nécessité d’une collaboration plus étroite que jamais « pour former des citoyens responsables ».
Cette collaboration est notamment envisagée :
— par l’établissement de relations régulières (création d’une Commission Défense-Éducation) autorisant l’amélioration de la communication réciproque ;
— par une meilleure information des élèves, des étudiants et des militaires du contingent ;
— par le développement d’actions et de programmes, en particulier au plan des activités d’enseignement, de l’intégration des enseignants pendant la durée du service national, des activités physiques, sportives, de l’enseignement et de la recherche universitaires intéressant la Défense.
Moins de deux ans après la signature de ce protocole, le bilan provisoire, en dépit d’obstacles de toute sorte, est largement positif dans le domaine universitaire, plus modeste mais encourageant « à l’amont », dans celui du monde scolaire.
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