À bord de la corvette Montcalm, le 23 septembre 1982, les ministres de l’Éducation nationale et de la Défense signaient un protocole d’accord arrêtant les grandes orientations de la coopération entre les deux ministères. Ce protocole d’accord, rappelant en préambule « que la notion de sécurité est indissociable en France de l’existence d’une communauté nationale façonnée par l’Histoire, animée d’un véritable esprit de défense, attachée à la sauvegarde de la paix et aux relations d’amitié entre les peuples », soulignait les missions fondamentales spécifiques des deux ministères et la nécessité d’une collaboration plus étroite que jamais « pour former des citoyens responsables ». Lire les premières lignes
Cet article est la conséquence logique d'un précédent article que l'auteur nous avait donné, en décembre dernier sur les résultats de la réunion de Madrid et sur les suites de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE). La Conférence de Stockholm est en effet une des réunions annoncées dans le document de clôture et qui s'étendront jusqu'en fin 1986. Lire les premières lignes
D'origine yougoslave, l'auteur maîtrise les langues slaves et russe mais les difficultés de terminologie sont nombreuses car on ne peut trouver d'équivalent exact dans les deux langues. Aussi a-t-il préféré utiliser des termes qui sont souvent des traductions plus ou moins approchées du mot russe, plutôt qu'un terme technique français ayant pour nous un sens précis mais différent du concept soviétique.
L'auteur nous dépeint ici une institution nouvelle (le Conseil de coopération du Golfe ou CCG) propre à cette région du monde (péninsule arabique) et dont la réussite semble fort prometteuse.
Cet article est le texte d'un exposé fait par l'auteur, président du Conseil supérieur de la marine marchande et membre de l'académie de marine lors d'un séminaire intitulé « Transferts de technologie civil/militaire et stratégie ».
Chroniques
Le mois d’avril 1984 a été jalonné de conférences financières qui n’ont abouti à aucune décision notable mais qui auront permis de prendre le pouls de l’économie mondiale. L’essentiel s’est passé à Washington, au siège du Fonds monétaire international (FMI) qui venait de publier son rapport. Le Comité intérimaire du FMI, groupant 22 ministres, puis le Comité de développement, émanation du FMI et de la Banque mondiale, enfin le « Groupe des 24 », chargé des intérêts des pays du Tiers-Monde, ont tour à tour fait le point. Auparavant s’étaient concertés, à Paris, les grands argentiers de la zone franc. Lire la suite
• La revue américaine Strategic Review dans son numéro d’hiver 1984, contient un article sur l’évolution de la stratégie nucléaire des États-Unis, dont les auteurs sont MM. Léon Sloss et Marc Dean Millot. Lire les premières lignes
Deux événements ont été au centre d’une controverse en ce mois d’avril 1984 : la fusillade de l’ambassade de Libye à Londres et l’écart de vol du Tupolev 134 dans le ciel de Toulon, le 16 avril. Deux événements qui ont agité la fourmilière des médias mais, il faut bien le reconnaître, avec plus d’imprécations que de raisonnements. Nous n’en faisons pas grief à nos confrères qui, en la circonstance, ont parfaitement traduit les sentiments de l’opinion. Pourquoi celle-ci a-t-elle été aussi secouée ? Lire les premières lignes
Selon le Maréchal Ogarkov qui signe un des articles majeurs de l’Encyclopédie militaire soviétique : « La stratégie militaire soviétique (Strategya Voyennaya, Tome 7, p. 564, Moscou, 1979) conçoit une guerre mondiale comme un choc décisif entre deux systèmes socio-économiques radicalement opposés… Dans une telle guerre, la majorité des États de la Planète se trouveront impliqués. Elle prendra alors la forme d’un affrontement général, d’une ampleur et d’une violence sans précédent entre coalitions de millions d’hommes ». Traitant des effectifs, il tire un peu plus loin l’enseignement suivant : « Comme le maintien en temps de paix de tels effectifs est pratiquement impossible, nous apportons une grande attention à la mobilisation ». Lire la suite
La valeur d’une armée est pour une grande part fonction de celle de ses cadres, officiers et sous-officiers. C’est aux premiers qu’était consacrée notre chronique de mai 1984 dernier, à travers la réforme de l’enseignement à l’École spéciale militaire de Coëtquidan (Morbihan). C’est aux seconds que sera consacrée la présente chronique. Dans les deux cas, nous nous limiterons aux cadres de l’Armée de terre, car de leur qualité dépend largement celle de notre corps de bataille et de notre Force d’action rapide (FAR). Entre ces deux catégories de cadres existe un lien d’origine très fort puisque 80 % des officiers de l’Armée de terre proviennent des sous-officiers (1). Lire les premières lignes
Du 6 au 10 avril 1984, un voyage de presse organisé par l’antenne terre du Service d’information et de relations publiques des Armées (Sirpa), a permis à une dizaine de journalistes – essentiellement de la région Picardie – de rencontrer les volontaires du contingent affectés aux Éléments français d’assistance opérationnelle en République centrafricaine (EFAO, RCA). Lire les premières lignes
La Marine nationale maintient depuis de longues années une présence importante dans l’océan Indien. Cette présence est essentiellement motivée par l’intérêt stratégique de la zone. La majeure partie de la production mondiale de pétrole s’écoule, en effet par cette voie de communication. Le détroit d’Ormuz est l’objet d’une surveillance permanente car c’est le débouché du golfe Persique. La hantise d’un blocus de ce détroit hante les esprits. Dans ce contexte, quels sont les facteurs qui peuvent permettre d’envisager une évolution de notre présence navale ? Lire les premières lignes
L’augmentation rapide du coût de l’heure de vol, alliée à de récentes percées technologiques sont à l’origine du développement de simulateurs de vol de plus en plus sophistiqués. Notre propos est de faire le point sur ces systèmes et leur utilisation actuelle et à venir au sein de l’Armée de l’air. Lire la suite
Depuis quelques mois, la presse, en général, ne présente plus l’Angola qu’en fonction du rôle que cet État pourrait éventuellement jouer dans le règlement du problème namibien. On en arrive même à prétendre que le rapprochement de Luanda (capitale de l’Angola) avec les capitales européennes et Washington dépendrait, pour une large part, de la forme de gouvernement qui pourrait être installé à Windhoek (capitale de la Namibie) avec le consentement de Pretoria (capitale de l’Afrique du Sud). Ainsi, sans le vouloir, est-on tombé insensiblement dans le piège tendu par l’argumentation sud-africaine, à savoir que l’indépendance du futur gouvernement namibien n’est pas menacée par l’occupation de l’Afrique du Sud mais par la seule présence de forces étrangères à l’Afrique en Angola ; l’Afrique du Sud, au contraire, serait la seule capable, selon Pretoria, de garantir que le pouvoir en Namibie ne serait pas une parodie de démocratie. Nous voudrions analyser la situation angolaise pour découvrir si l’osmose, qui existe entre tous les États africains, prend, dans le cas de l’Angola et de ses voisins, Congo (Congo-Brazzaville), Zaïre (ex Congo-Kinshasa), Namibie et Zambie, une importance telle qu’elle implique que soient posés des préalables à un rapprochement de ce pays avec l’Occident. Lire les premières lignes
• La France garde son indépendance, c’est-à-dire sa capacité de dissuasion nucléaire. Elle consulte ses voisins et notamment la République fédérale d’Allemagne (RFA). Elle souhaite un débat public. Elle attache une grande importance à l’assemblée de l’Union de l’Europe occidentale (UEO). Elle souhaite que la production des armements soit mieux coordonnée au niveau européen mais elle ne peut envisager de partager la responsabilité des armes suprêmes parce que ce partage, s’agissant d’armes nucléaires, n’est pas imaginable. Lire la suite
Bibliographie
Ce colloque, qui a eu lieu à Montpellier du 2 au 6 septembre 1981, s’intégrait dans le programme des activités de la Commission internationale d’histoire militaire comparée présidée par le professeur André Corvisier, de l’Université Paris-Sorbonne, qui a prononcé l’adresse introductive. Réunissant des historiens de divers pays (89 étrangers sur 224 participants effectifs), il a été l’occasion de rencontres entre les militaires et les universitaires. Lire la suite
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