Le « serpent de mer » du service militaire
Note préliminaire : Cet article a fait l’objet d’une publication dans la livraison d’octobre de Nato’s sixteen nations.
Il est tristement banal de constater que la « glasnost » des démocraties libérales s’accompagne d’un brouillard électoraliste qui estompe la réalité des choses. De surcroît, la puissance des moyens modernes d’information, dont aucun gouvernant ne saurait se passer, densifie la fumée ambiante et transforme l’activité politique en un savant et redoutable jeu d’apparences, dans lequel seuls les initiés peuvent se reconnaître. Surinformé, le citoyen « libre » ne connaît plus de la réalité que ce que veut bien lui en faire savoir une écrasante machinerie médiatique.
Le service militaire n’échappe pas à cette cécité ambiante. Un exemple en fut récemment donné par la fracassante annonce de la mise en question de son utilité lors de la campagne précédant les élections des députés au Parlement européen. Mais l’urgence du problème disparut dès le scrutin passé. Toutefois la grave question de la participation des citoyens à la constitution des forces armées revenait ainsi d’actualité ; le serpent de mer montrait à nouveau la courbe de son dos.
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