En décembre 1990, le Parlement algérien a adopté, à une forte majorité, un texte de loi sur la « généralisation de la langue arabe ». Dans un an et demi, l’administration locale devra être intégralement arabisée ; l'université de même avant 1997. Sans s'arrêter aux objectifs politiques immédiats d'une telle mesure, l'auteur, fidèle de la revue, a choisi de commenter cette décision dans ses implications nationales et internationales, ce qui le conduit à évoquer un cadre francophone que l'Algérie semble décidée à quitter.