L'auteur nous présente ce missile particulièrement performant qu'est l’AS 30 Laser et les succès que celui-ci a obtenus pendant la guerre du Golfe, même équipant des avions anciens comme les Jaguar. Cette efficacité démontrée permet d'envisager une coopération fructueuse, y compris avec les Américains et les Britanniques.
Un missile redoutable : l'AS 30 Laser
Parmi les différents enseignements que l’on a pu tirer du conflit du Golfe, on peut aisément citer le rôle majeur et la place prépondérante qu’ont pris la guerre électronique et les actions aériennes. Le bilan de ceux-ci est nettement positif, compte tenu des destructions opérées dans le dispositif irakien et du minimum de pertes enregistrées par l’aviation des pays coalisés.
La contribution française est loin d’avoir été négligeable, même si elle ne peut être comparée à l’immense machine de guerre américaine ; les matériels français se sont révélés souvent au niveau de celui des forces alliées, et quelquefois supérieurs, notamment avec l’AS 30 Laser, qui n’a pas d’équivalent.
Ce missile équipait les Jaguar A, monoplaces d’attaque au sol, de la 11e escadre de chasse basée à Al Ahsa en Arabie Saoudite dans le cadre de l’opération « Tempête du désert ». Dès le 17 janvier au matin (tout début des opérations aériennes), les pilotes ont mené de nombreux raids d’interdiction qui ont permis la destruction d’importants dépôts de munitions irakiens (abris de missiles Scud) et de missiles Exocet à Ras al-Qualayah (Koweït), et d’installations navales au sud de Koweït-City. Au total c’est une soixantaine de missiles AS 30 Laser qui ont été tirés durant le conflit, démontrant ainsi la précision et l’efficacité de ce système d’arme de haute technologie.
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