La guerre du Golfe l'a montré une fois de plus : toute intervention militaire nécessite la maîtrise de l'espace aérien, c'est-à-dire aéromaritime dans la plupart des opérations extérieures. L'auteur, après avoir explicité la menace et les actions à entreprendre afin de s'y opposer, étudie les choix possibles pour un aéronef de guet avancé destiné à détecter, analyser et informer le commandement.
La maîtrise de l'espace aéromaritime
La guerre du Golfe a démontré comment l’emploi planifié et coordonné d’un grand nombre de moyens aériens engagés dans une même action a permis d’acquérir la maîtrise de l’information et du ciel, condition nécessaire pour la concrétisation d’une manœuvre aéroterrestre.
À une échelle différente, le conflit des Malouines en 1982 a mis en évidence la difficulté pour la marine britannique d’acquérir localement la maîtrise d’un espace aéromaritime de grande dimension, pour que puissent s’exécuter les actions navales liées au débarquement de troupes nécessaires à la reconquête des îles.
Au regard des menaces potentielles — aérienne en particulier — qui apparaissent dans un contexte international évolutif, il est intéressant d’étudier, avec les progrès technologiques réalisés dans le domaine du guet avancé, ce que le futur porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aérien seront capables d’apporter aux actions navales.
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