La réserve du Service de santé des armées occupe une place importante dans le nouveau dispositif de la réserve militaire. Réserve technique fortement engagée en Opex, elle présente la particularité de mettre en évidence des nécessités qui sont apparues, avec la montée en puissance de la nouvelle réserve, pour assurer un recrutement de bon niveau et la fidélisation des réservistes : plus grande souplesse dans la gestion de la ressource, véritable reconnaissance des compétences techniques et organisation dans la durée d'un parcours professionnel de réserviste.
Particularités de la réserve du Service de santé des armées
Comme les trois armées, la Gendarmerie nationale, et dans une moindre mesure les autres services interarmées, le Service de santé des armées, professionnalisé, doit pouvoir compter sur une réserve opérationnelle volontaire, disponible et apte à l’emploi, avec une réactivité égale à celle des forces au soutien desquelles elle participe : en 2003, 10 % du total des journées d’activité assurées par le personnel de réserve du Service seront effectués sur des théâtres d’opérations extérieures, proportion en hausse constante année après année, et auront concerné près de 100 réservistes.
Depuis les récentes décisions du ministre de la Défense relatives à la place et au format de la réserve militaire, la réserve opérationnelle du Service de santé est passée, sur le plan quantitatif, au troisième rang après la réserve de la Gendarmerie nationale et celle de l’Armée de terre. En effet, la nouvelle cible, établie sur une analyse affinée des besoins a été fixée pour 2015 à 8 600 réservistes opérationnels.
Soumise aux mêmes règles légales et réglementaires qui s’appliquent à chaque réserve d’armée, la réserve du Service de santé présente pourtant de fortes particularités qui rendent plus aiguë la perception de certains défauts de jeunesse de ce cadre normatif, et plus singulier le regard porté sur la priorité à donner dans le choix des mesures d’attractivité ou de fidélisation envisagées.
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