L'État souverain, seul à même de conduire une guerre juste, conserve jusqu'à nos jours le monopole de la violence légitime, y compris dans ses aspects internationaux. La prohibition de la guerre par la Charte des Nations unies préserve la souveraineté des États qui doit être considérée pourtant comme source de conflits. Il est donc nécessaire de faire évoluer le droit en introduisant au coeur du dispositif international d'une part la délégation systématique de l'action militaire de l'Onu à des États ou des Alliances, d'autre part une véritable reconnaissance du droit des conflits armés.