Les troisièmes entretiens économiques de Bruxelles des 2 et 3 mai 2002 ont révélé l'important travail, souvent insoupçonné, de la Commission européenne dans trois domaines. D'une part, et bien qu'elle comporte des indices encourageants de reprise, la situation économique de l'Europe accuse par rapport à celle des États-Unis un retard sensible. Pour le combler, il y a lieu de renforcer la coopération économique et financière engagée afin de « faire de l'Europe en 2010 l'économie la plus compétitive, capable de croissance soutenue, avec davantage et de meilleurs emplois, et une plus grande cohésion sociale ». Enfin, parallèlement, l'Europe, pour réussir son élargissement programmé à brève échéance, doit continuer à prendre les mesures nécessaires à la mise à niveau des économies des États candidats.