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  • Revue n° 656 Août/Sept 2003
  • L'Australie dans son environnement stratégique

L'Australie dans son environnement stratégique

Nathalie Hoffmann, « L'Australie dans son environnement stratégique  » Revue n° 656 Août/Sept 2003 - p. 165-174

L'Australie occupe dans la zone Asie-Pacifique une place singulière. Pays jeune, gigantesque par sa taille et majoritairement peuplée d'Occidentaux, l'Australie s'impose de plus en plus comme un acteur à part entière de la scène asiatique voire internationale. Un premier paradoxe tient à ce que si elle a longtemps refusé de s'ancrer en Asie, elle en est aujourd'hui de plus en plus partie intégrante. Un second tient à ce que la volonté d'engagement sur des théâtres extérieurs et le très net rapprochement avec Washington traduisent sa volonté urgente de constituer une alliance. Il résulte de cette situation des tensions internes et externes de plus en plus vives et des interrogations quant aux nouvelles orientations stratégiques du pays.

Pays jeune, l’Australie l’est assurément. Le peuplement européen du territoire ne commence en effet qu’en 1788 avec l’arrivée du premier millier de personnes en provenance des côtes britanniques. Par la suite les colonies se transforment en États et forment le Commonwealth australien en 1901, en accord avec le Parlement impérial de Westminster et le Commonwealth of Australia Constitution Act. Aucun antagonisme n’affecte les relations entre le nouvel État fédéral et la Grande-Bretagne. Bien plus, le souverain britannique conserve un rôle essentiel, celui de chef de l’Exécutif et il dispose d’un représentant officiel, le gouverneur général. L’Union Jack demeure présent dans le drapeau du nouvel État, et il faut attendre 1984 pour que l’Australie remplace l’hymne britannique par un hymne propre : Advance Australia Fair. Les institutions australiennes sont donc constituées autour de concepts hérités des relations avec Londres : système fédéral, démocratie parlementaire, Premier ministre, appartenance au Commonwealth et partage de valeurs collectives qui trouvent une partie de leurs fondements dans un fonds culturel et religieux commun ou très proche.

Majoritairement peuplée d’Occidentaux, l’Australie se pose très rapidement la question de ses rapports avec les pays de son environnement asiatique et pacifique, déterminant ses orientations de défense. Ses particularités poussent cependant Canberra à privilégier ses relations avec le monde occidental. La Grande-Bretagne est bien évidemment le premier pays vers lequel se tournent les autorités australiennes, mais les États-Unis, puissance émergente sur la scène internationale, prennent rapidement une place déterminante après la Seconde Guerre mondiale. L’établissement de relations privilégiées avec Washington se voit facilité par le rôle joué par les États-Unis dans l’environnement de l’Australie à partir des années 40 (implication américaine pendant la guerre du Pacifique (1), participation active dans le processus d’accession à l’indépendance des pays de l’ensemble de la région (2) auquel est associé Canberra) et l’intérêt croissant porté au Pacifique. Comme le rappelle Jean Heffer (3) : « Ils sont les seuls à pouvoir déployer leur flotte d’une rive à l’autre, sans obstacle, sans adversaire (…). Le Pacifique perd totalement son caractère un peu marginal par rapport au centre de gravité de la planète ». Les deux États partagent un grand nombre d’intérêts : alliés pendant la Seconde Guerre mondiale face à l’expansion japonaise, signataires d’une alliance qui les rapprochent encore davantage dans l’immédiat après-guerre, Washington et Canberra vont faire front commun contre l’expansion du communisme. Les États-Unis doivent à leur stratégie, au renseignement et au développement du porte-avions la victoire qu’ils remportent contre les Japonais dans le Pacifique. L’Australie, base stratégique durant cette guerre, se transforme en immense « porte-avions » américain dans la zone des années 50 au début des années 90.

En effet, la fin du système bipolaire vient changer une grande partie de la donne régionale et conduit à de nouveaux bouleversements stratégiques. Les menaces se font désormais beaucoup plus insidieuses, diffuses et difficiles à contrôler en raison notamment de la disparition d’alliances et de l’autonomie accrue dont disposent certains mouvements armés ou États dans la région. L’Australie se retrouve donc dans l’obligation de procéder à une réévaluation de son environnement et de sa place au sein de celui-ci. Elle tente alors d’affirmer une plus grande indépendance vis-à-vis des États-Unis.

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Plan de l'article

Environnement asiatique et pacifique : un débat ancien mais toujours d’actualité

Le concept de « White Australia »

La modification de « l’insularité australienne » et ses conséquences

La prise en compte des menaces et leurs répercussions sur les relations extérieures et de défense de l’Australie

D’une « Forward Defence » correspondant à une perception « insulaire » défensive…

…à une posture de plus en plus offensive prenant en compte l’accroissement des menaces dans l’environnement de l’Australie

Conclusion

 
 

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