Dans un tour d’horizon synthétique, l’auteur nous montre qu’en 2011 les rapports de force seront fondés sur les résidus de l’héritage de la guerre froide, s’agissant en particulier de la posture russe, sur les conflits et différends non résolus, notamment en Méditerranée et sur les nouvelles ambitions de puissance, principalement en Asie.
L’année stratégique à venir
The coming year in strategy
In his global survey the author argues that in 2011 power relationships will be based on the residue of the heritage of the Cold War. This will have particular resonance for the posture of Russia, non-resolved conflicts and differences in the Mediterranean, and new ambitions for power, mainly in Asia.
Les conflits, les crises, les tensions, les tentatives de règlement entreprises, seront, comme cela a toujours été le cas, le fruit, le révélateur des rapports de force dans le monde. Dans ce domaine, on assiste, non à une évolution, mais à un bouleversement tant les changements sont profonds et rapides.
Dans le cadre donc des rapports de force, on peut établir les distinctions suivantes : il y a ce qui relève de l’héritage de la guerre froide ; ce qui relève de conflits et de différends non résolus et qui ne trouvera pas de solution en 2011 ; ce qui est induit par de nouvelles ambitions de puissance.
Les problèmes hérités de la guerre froide
La Russie ne cédera pas sur la question de l’adhésion à l’Otan de la Géorgie et de l’Ukraine, compte tenu de la conviction de Moscou d’avoir des intérêts stratégiques non négociables dans ces régions. Les élargissements successifs de l’Alliance atlantique aux pays de l’Europe centrale et orientale sont et seront encore analysés par la Russie comme étant dirigés contre elle.
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