Asie centrale - À la croisée des chemins
« Un cyclone approche de l’Asie centrale, alliant les stupéfiants, la criminalité et les émeutes ». Ce sombre tableau a été dressé, le 16 mars 2011, par le directeur du Service russe de contrôle des drogues. Le Turkestan, pourtant, a pu résister aux tentations du « printemps arabe » et connaît même des évolutions encourageantes. Il n’en reste pas moins que toute la région commence à souffrir, Kazakhstan et Xinjiang en tête, d’une instabilité chronique qui ne laisse pas d’être inquiétante.
Quelques évolutions positives
Sans doute grâce à un engagement plus ferme des États-Unis et de la Russie (1), les Tadjiks et Kirghizes ont obtenu quelques bons résultats dans la lutte contre la subversion et les mafias.
Au Tadjikistan, probablement avec l’aide du 3e Groupe des Forces spéciales américaines (2), l’armée et le ministère de l’Intérieur sont venus à bout de Mullo Abdullo, figure emblématique de la résistance islamique. S’ajoutant à l’élimination, le 4 janvier 2011, d’Ali Bedaki, cette disparition compromet l’insurrection islamiste dans le pays. La pose de la première pierre d’un Centre d’entraînement militaire, le 7 juillet à Karatag, par l’ambassadeur des États-Unis à Douchanbé, souligne l’excellence actuelle des relations tadjiko-américaines.
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