Le fait occidental s’est imposé depuis longtemps comme dynamique civilisationnelle. Mais il s’est progressivement dilué, déterritorialisé, relativisé et est entré aujourd’hui en compétition avec d’autres réalités stratégiques émergentes. L’auteur évalue son utilité résiduelle.
De l’utilité stratégique du concept d’Occident ?
The strategic value of the Western ideal
The West has long been recognised as a civilizing force. But this influence has progressively become diluted, internationalised and brought down to size, and is now in competition with other emerging strategic entities. The author evaluates its residual value.
Le terme d’Occident est employé aujourd’hui à tant de propos qu’on ne sait plus très bien à quoi il correspond.
Occident : de la réalité au concept
L’Occident était un lieu, il devint un empire. Son territoire correspondait à celui de l’empire romain, il en connut les fluctuations, il se réduisit définitivement quand celui-ci se divisa. L’empire d’Occident vint à disparaître, il ressuscita avec les Carolingiens, il éclata après Charlemagne. La religion suivit longtemps son sort, après le schisme de 1054, on parla d’Église d’Occident avec un territoire comparable à celui de l’ancien empire.
Plus tard, il y eut les Croisades. Le terme d’Occident réapparut mais c’était par opposition à l’Orient. Le territoire ne fut pas concerné, c’est de religion qu’il s’agit seulement.
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