La sécurité des Français au cœur de la réforme de la Gendarmerie nationale
Au carrefour des domaines civil et militaire, enracinée dans le tissu social, la gendarmerie occupe, parmi les services de l’État, une place particulière que lui reconnaissent d’une part la loi de programmation militaire et d’autre part la loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité du 21 janvier 1995. Ces deux textes législatifs marquent bien son caractère mixte et soulignent, s’il en était encore besoin, qu’elle obéit aux deux logiques, militaire et policière.
C’est dans ce contexte, inscrit dans la démarche générale de réforme de l’État, que la gendarmerie conduira, comme les armées, les évolutions en profondeur exigées par la modification prévisible de son environnement afin de répondre plus efficacement encore aux attentes.
Appelée à s’impliquer davantage dans la protection du territoire, elle bénéficiera d’un accroissement de 5 % de ses effectifs, obtenu par l’augmentation du nombre des volontaires du futur service national. Cette mesure traduit la volonté du gouvernement et de la représentation nationale de placer la sécurité des Français au rang de priorité. Dans le même temps, la gendarmerie devra mener à bien un processus de réforme en vue de rationaliser son organisation et son fonctionnement.
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