Institutions internationales - Les manœuvres abusives de la Commission de Bruxelles - Au sommet de Lisbonne : une harmonisation bien chimérique
Le souverain pontife, 36 ans après le pape Paul VI, s’est rendu en Terre sainte, au mois de mars dernier. En la circonstance, S.S. Jean-Paul II s’est appliqué à réaffirmer l’amour que Dieu porte à ses créatures qui, elles, ne s’aiment guère même lorsqu’elles soignent leurs rapports sociaux. Dans cette région de turbulences, sa sollicitude achoppa d’ailleurs à l’intransigeance de certains. De nos jours, la transcendance n’a plus l’aura qui emportait le respect de nos pères. Il est vrai que les droits de l’homme sont devenus un culte pseudo- christique se suffisant à lui-même, et de surcroît, les voyages incessants du pape, ses repentances renouvelées, n’ont-ils pas fait quelque peu perdre à son message la sacralité qui devrait nourrir son verbe ?
Les manœuvres abusives de la Commission de Bruxelles
On changea le sens usuel des mots par rapport aux actes.
Thucydide
La Commission de Bruxelles ne s’affaire pas seulement à réglementer à outrance les conditions du marché au sein de l’Union européenne, elle se permet d’attenter contre l’indépendance de nos institutions. Pour mieux avoir la main sur nos universités, elle a mis en place un organisme dénommé « Action Jean Monnet », dont le but est d’orienter l’enseignement supérieur vers la nécessité d’intégration européenne. Il s’agit, pour la Commission, de s’octroyer le monopole de l’enseignement du droit communautaire avec les intentions que l’on devine.
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