Aéronautique - L'aviation française de 1940 à 1945
En 1940, l’aviation française avait été écrasée sous le nombre. Elle avait lutté avec 600 chasseurs et 100 bombardiers contre 5 000 appareils ennemis. Malgré son infériorité, elle avait fait subir à l’adversaire des pertes sensibles, abattant 919 avions à la croix gammée et perdant elle-même 306 appareils.
Dès la fin des hostilités en France, le général Vuillemin décida de faire passer en Afrique du Nord tous nos avions de guerre disponibles : 600 d’entre eux traversèrent ainsi la Méditerranée du 17 au 29 juin dans l’espoir d’y poursuivre la lutte.
L’armistice sembla sonner le glas définitif de l’aviation française. Cependant, à la suite de négociations difficiles, nous réussîmes à obtenir de conserver dans l’armée d’armistice un nombre relativement important de groupes (16 de chasse, 13 de bombardement, 6 de reconnaissance et 3 de transport), soit environ 600 avions, et le droit de continuer à entraîner 1 250 pilotes, ce qui nous permit de reprendre rapidement le combat dès novembre 1942, les trois quarts de ce personnel et de ces groupes étant stationnés à ce moment en Afrique du Nord et en AOF.
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