Défense en France - Loi de finances rectificative - Finalité de la réorganisation des forces et perspectives qu'elle ouvre - Vers un nouveau système des réserves et une extension de leur rôle - Évolution technologique et stratégie militaire (suite)
Loi de finances rectificative et présentation du budget 1984 au Sénat, session de l’Union de l’Europe occidentale (UEO), mise en place du Conseil national d’étude des réserves, autant d’événements qui ont été l’occasion pour le ministre de la Défense de faire des déclarations importantes sur des sujets de pleine actualité : le nouveau concept d’emploi des forces lié à leur réorganisation et la coopération avec nos alliés européens. Mais avant d’en venir à ce sujet voyons d’abord quels compléments financiers la loi de finances rectificative pour 1983 apporte à la défense.
La couverture financière des opérations au Tchad et au Liban
Le collectif budgétaire pour 1983 accorde à la défense une somme 4 à 8 fois plus importante que les années précédentes, 1 281 millions de francs. Elle résulte, pour une part, de 531,7 MF d’annulations de crédits, notamment des crédits de rémunération non utilisés et pour une autre part, 750 MF, d’ouvertures nouvelles.
Ce montant ira pour 995 MF au Titre III du budget qui alimente les dépenses de fonctionnement et pour 286 MF au Titre V, dépenses en capital ; il sera réparti ainsi entre les armées : 547,4 MF à l’Armée de terre, 309,6 MF à l’Air, 294,9 MF à la Marine et 116,8 MF à la section commune.
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