Alors que l’élection présidentielle se déroulera dans un an, retour sur le lien « armée-nation » et plus globalement « citoyen-nation » qui se distend de plus en plus. Pour cette 100e Tribune, il était primordial de rappeler tout l’intérêt du débat stratégique en France.
Questions de défense et élection présidentielle (T 100)
Dans moins d’un an, les Français – ou tout du moins ceux qui seront allés voter – auront choisi leur Président pour les cinq ans qui suivront. D’ici l’automne, l’ensemble des candidats se seront déclarés et déjà, chaque parti travaille à la réalisation du programme de législature qu’ils présenteront à leurs concitoyens. Comme lors du débat présidentiel en 2006-2007, les questions de défense risquent d’occuper une place marginale, probablement au détour des relations internationales, à l’exception notable de l’Afghanistan et de l’Otan.
Symbole ou conséquence du désintérêt croissant pour les questions de défense ?
Entre l’emploi et le pouvoir d’achat, il est compréhensible que les questions de défense ne soient pas prioritaires, tant pour le citoyen standard que pour l’électeur et donc celles et ceux qui vont essayer d’obtenir son suffrage. Toutefois, cette situation paradoxale n’empêche nullement de s’y intéresser. Si la Défense reste l’un des tout premiers budgets de l’État derrière l’Éducation, il est bien plus facile de saisir la notion d’investissement dans la formation des générations de demain que dans le développement des armements.
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