La zone indo-pacifique est aussi de plus en plus touchée par le trafic de drogue, dont la consommation augmente notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les cartels d’Amérique du Sud y voient une opportunité et utilisent les îles de l’océan Pacifique comme des « hubs », permettant le transit et le développement de routes d’approvisionnement. Les États de la région ont commencé à prendre la mesure de ce phénomène criminel et tentent de s’organiser pour mieux lutter contre cette criminalité.
Les îles du Pacifique, nouvelle plaque tournante du trafic de drogue (T 1187)
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The Indo-Pacific region is also increasingly affected by drug trafficking, the consumption of which is increasing in particular in Australia and New Zealand. Cartels in South America see this as an opportunity and use islands in the Pacific Ocean as "hubs", allowing transit and the development of supply routes. The States of the region have begun to take the measure of this criminal phenomenon and are trying to organize themselves to better fight against this crime.
C’est la route de la drogue dont on n’entend jamais parler : depuis maintenant quelques années, des voiliers chargés de centaines de kilos de cocaïne et de méthamphétamine transitent des États-Unis et d’Amérique latine vers l’Australie, où les consommateurs paient 300 dollars australiens le gramme de cocaïne (soit 185 euros contre 80 à 85 € en France, d’après l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies) (1).
Plusieurs archipels du Pacifique (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Vanuatu, Tonga, Palaos…) servent d’étapes involontaires à ce trafic extrêmement lucratif dont on pense qu’il pourrait avoisiner le milliard de dollars, ce qui y entraîne une hausse des addictions et de la criminalité.
Le florissant marché de la drogue en Australie
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