Le retrait américain d’Afghanistan : défaite de l’Occident ou victoire des sentiments ? (T 1317)
McDonnell Douglas C-17 Globemaster III sur l'aéroport de Kaboul en 2011
L’offensive éclair des Talibans en Afghanistan, jusqu’à leur prise de pouvoir le 15 août 2021, a sidéré l’opinion publique occidentale. Les journaux se sont empressés de suivre, heure après heure, la chute de Kaboul tandis que les hélicoptères, quittant les ambassades, rappelaient les dernières images de la guerre du Vietnam.
Pour bon nombre, les responsabilités étaient toutes trouvées : « Que l’on trouve cela juste ou injuste, l’histoire retiendra que Joe Biden est celui qui a présidé à la conclusion humiliante de l’expérience américaine en Afghanistan », assénait même déjà le New York Times (1).
Est-ce à dire que cette évacuation des forces américaines (et de leurs alliés) mais aussi de ressortissants, collaborateurs et familles (2), symbolise un échec d’une telle ampleur qu’il puisse être considéré comme une faillite politique, voire civilisationnelle (3) ?
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