Plaisante analogie qui décrit les relations interarmées à la lumière des relations internationales aujourd’hui. Derrière le trait, une intéressante galerie de portraits des perceptions mutuelles des stagiaires de l’École de guerre.
Billet - Lettre à mes camarades de l’École de Guerre : après une année de scolarité, un bilan de l’interarmées (T 135)
Mes chers camarades,
Encouragé au dialogue des cultures et des civilisations par le discours des dirigeants de notre belle école, je me sens, après une année au CID puis à l’École de Guerre, un militaire de l’interarmées, comme les visiteurs du musée du quai Branly ont le sentiment d’être citoyens du monde après l’avoir visité. Aussi me suis-je essayé à comparer ce monde désormais plus familier, grâce à vous tous, à celui que nous avons étudié toute l’année, celui des relations internationales avec ses grands États et leurs rapports avec ses grandes organisations.
À tout seigneur, tout honneur, commençons par l’examen de la plus puissante, l’Armée de terre. Assurément, elle ressemble aux États-Unis. Les deux sont vastes, on y trouve de tout mais surtout une vieille caste WASP qui y tient encore bien des manettes.
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