L’auteur qui s’y amuse relit les Essais de Montaigne et révèle l’homme de guerre. Leçons pour ceux d’aujourd’hui. (Dernière partie).
Le soldat Montaigne (III) (T 216)
Éloge de la hiérarchie. « … la plus belle science qui soit ; à savoir la science d’obéir et de commander ». (I. 25).
En attendant Clausewitz. « À la vérité, (César) devrait être le bréviaire de tout homme de guerre comme étant le vrai et souverain patron de l’art militaire (…) Il accoutumait (…) ses soldats à obéir simplement sans se mêler de contrôler ou parler des desseins de leur capitaine, lesquels il ne leur communiquait que sur le point de l’exécution (…) Souvent, après ses victoires, il leur lâchait la bride à toute licence, les dispensant pour quelque temps des règles de la discipline militaire ». (II. 34).
De la sérénité. « Je prends plaisir de voir un général d’armée, au pied d’une brèche qu’il veut tantôt attaquer, se prêtant tout entier et délivre (librement) à son dîner, à son devis entre amis ». (III. 13).
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