Ce regard curieux d’un élève-officier de l’École navale française sur l’École d’application à la mer des officiers de marine chinois relève une formation moins pratique et fonctionnelle que celle que l’on connaît en France, une importance relative moindre de la sécurité dans celle-ci mais décèle un excellent potentiel scientifique et humain.
En mer, avec la « Jeanne d’Arc » chinoise (T 250)
Le plan de formation des élèves-officiers chinois de la Marine de l’Armée populaire de libération (MAPL) prévoit d’embarquer les midshipmen de cinquième année dans une longue traversée océanique. Cette année, cet équivalent chinois de la « Campagne Jeanne d’Arc » de la Marine nationale s’est fait, pour la filière « Navigation » à bord du bâtiment-école Zheng-He (du nom d’un eunuque chinois musulman et explorateur maritime célèbre du XIIIe-XIVe siècle) tout autour du monde. Dans un but de rayonnement auprès des marines étrangères de tous pays, un certain nombre d’élèves-officiers d’autres marines étaient invités à passer une partie de la traversée à bord avec leurs élèves. C’est ainsi qu’à la suite de midshipmen américains, canadiens, sud-coréens, pakistanais et bengalis, un aspirant de l’École navale et un officier de la Marine nationale ont navigué quinze jours durant à bord du Zheng-He.
(Photo 1 : cérémonie de passage de la ligne de changement de date)
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