L’auteur montre comment la Russie est utilisée dans le débat présidentiel américain comme un commode épouvantail pour rassembler des électorats que le clivage entre pragmatisme et essentialisme a toujours marqués. Puis il expose comment la partie russe, pouvoir, experts et médias, répond à l’instrumentalisation du spectre russe dans la campagne électorale américaine et renvoie dos à dos toutes les tentatives de mobilisation cynique des patriotismes confrontationnels.