Étudiant en Master Humanités, spécialité Moyen-Orient Méditerranée à l’École normale supérieure (ENS). Diplômé d’un Master d’histoire à Paris IV Sorbonne. Président de Nemrod-ECDS (Enjeux contemporains de défense et de sécurité).
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Lorsque la Turquie intègre l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) en 1952, elle parachève la rupture, entamée en 1945 par la déclaration de guerre à l’Allemagne, avec la politique de neutralité et de stricte indépendance militaire mise en œuvre par Mustafa Kemal Atatürk, président de 1923 à 1938 (1). Face à l’agressivité de Staline, manifestée par la dénonciation, en mars 1945, du traité d’amitié turco-soviétique de 1921 et des exigences telles que la révision de la convention de Montreux (2), ou encore la rétrocession de Kars et Ardahan (3), Ismet Inönü, président de la Turquie de 1938 à 1950, se tourne vers les Britanniques et les Américains. Le président américain Harry Truman, dans son discours du 12 mars 1947, inclut la Turquie dans le monde libre et fait du soutien à cette dernière une nécessité pour contenir l’expansion soviétique (4). De fait, la Turquie se voit intégrée à l’espace politique et économique occidental, ce qui transparaît par son appartenance dès 1948 à l’Organisation économique de la communauté européenne (OECE), destinée à répartir l’aide américaine du Plan Marshall, mais aussi par son adhésion au Conseil de l’Europe, six mois après sa création en 1949, ou encore par l’obtention du statut d’État associé à la Communauté européenne en 1963. Lire la suite
Peuplée de 6,7 millions d’habitants pour un territoire de 1 760 000 km2, la Libye apparaît tel un territoire désertique et périphérique entre Machrek, Maghreb et Afrique sahélienne. La population se trouve essentiellement concentrée sur les côtes avec deux foyers principaux : la Tripolitaine à l’ouest avec Tripoli, la capitale, et Misrata pour cités portuaires principales ; et la Cyrénaïque à l’est autour de Benghazi, Beïda et Tobrouk. Le Sud du pays se trouve, quant à lui, peuplé des ethnies Touareg et Toubous plus tournées vers les États sahéliens, notamment le Tchad et le Niger. Lire la suite
Lorsqu’il prend le pouvoir en 2002, le Parti de la Justice et du Développement (AKP) fait de la doctrine du « zéro problème avec les voisins », théorisée l’année précédente par Ahmet Davutoglu dans son ouvrage Profondeur stratégique (1), un des piliers de sa politique extérieure. Profitant de l’intervention américaine en Irak et du changement des équilibres régionaux qui s’ensuivirent, l’AKP débuta un désamorçage des tensions avec ses voisins et desserra par la même occasion le carcan que l’alignement sur l’Otan imposait sur sa politique extérieure. Le rapprochement avec la Syrie, de même que le soutien au plan Annan (2) pour la réunification de Chypre, en fournissent de bonnes illustrations (3). Lire la suite
« Ces découvertes ont le potentiel de changer l’histoire. Elles pourraient apporter la prospérité à Israël, à Chypre et à la Turquie, ou plonger la région, déjà en proie au conflit turco-chypriote et à la guerre en Syrie, dans une crise plus profonde encore. (1) » Lire la suite
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