(1924-2013). Juriste, ambassadeur et haut fonctionnaire français. Il a été conseiller d'État et président d'honneur de l'association des anciens élèves de l'ENA.
De 1967 à 1972, il est ambassadeur de France à Madagascar. Il est ensuite chef du secrétariat international puis vice-président du Comité permanent des armements, responsable du siège parisien de l'Union de l'Europe occidentale de 1972 à 1982. En 1983, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. Il est président de l'Institut de France et de l'Académie des sciences morales et politiques en 1996.
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Les réflexions de l'auteur sur des sujets délicats sont toujours d'une grande richesse et nous permettent de voir plus clair dans le jeu inextricable des relations internationales. Ici, il aborde le thème particulièrement difficile mais très actuel et permanent qu'est la crise, et nous amène à en découvrir toutes les facettes. Lire les premières lignes
L'auteur, conseiller d'État et membre de l'Institut, n'oublie pas qu'il a été aussi diplomate (ambassadeur de France à Madagascar). Ses réflexions sont également alimentées par l'expérience acquise dans des hautes fonctions très diverses, en particulier comme secrétaire général adjoint de l'Union de l'Europe occidentale et comme vice-président du Comité permanent des armements. Il a donc eu depuis longtemps à rechercher les liens qui existent entre diplomatie et armement.
Depuis un demi-siècle, les centres de gravité et de décision des affaires mondiales se sont déplacés : les deux grandes puissances nucléaires (États-Unis et URSS) imposent aux autres, et particulièrement aux peuples européens, leurs concepts stratégiques, leur antagonisme, leur complicité, leur expansionnisme. Mais la circonstance qu'elles prétendent seules assumer les responsabilités majeures ne saurait interdire aux États d'Europe occidentale, et notamment à la France, une réflexion originale sur le thème de leur Défense. Ces quelques pages tendent à y contribuer. Tel est le but que s'est fixé l'auteur. Lire les premières lignes
Napoléon tenait la guerre pour un état naturel, opinion que rien, dans l’histoire ancienne ou contemporaine, n’autorise à contredire. La négociation, elle aussi, est un état naturel : même chez les populations humaines les plus primitives, elle a toujours précédé, accompagné et suivi les hostilités. Lire la suite
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