(1887-1978) Diplomate français. Normalien. Agrégé d’allemand. Après une très brève carrière d’enseignant, il bifurque, par ses relations, dans le journalisme, Il est élu député en 1924 sur une liste de centre droit, puis réélu en 1928. Il est nommé ambassadeur de France à Berlin en 1931 et le demeurera jusqu’en 1938, avant de rejoindre Rome. Ses années berlinoises seront le faîte de sa carrière. Hitler a déclaré que François-Poncet avait été le seul homme à l’impressionner. Mis en disponibilité par Vichy, il est arrêté par les Allemands en 1943, et déporté à Itter. Libéré par les forces du général de Lattre, il est nommé en 1949, haut-commissaire de la zone française d’occupation en Allemagne. En 1952, il est élu à l’Académie française, au siège du maréchal Pétain. Très cultivé et le sachant, il ne s’est pas fait que des amis, ce qui explique certains des portraits au vitriol qui lui sont parfois dressés. Père de Jean François-Poncet, également diplomate.
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André François-Poncet (1887-1978), ancien élève de l’École normale supérieure, a été ambassadeur à Berlin de 1931 à 1938. Il s’exprimait ici en octobre 1945. Lire les premières lignes
L'auteur montre comment la Reichswehr qui pensait avoir triomphé du parti nazi échoue avec l'épisode Fristch, puis comment, étourdie par les premiers succès de Hitler, elle l'encourage. Avec l'échec de Barbarossa et de la conquête de l'URSS, les doutes se ravivent jusqu'à la conspiration manqué du 20 juillet 1944, écrasée dans le sang par la Gestapo et les SS. Au final, la Reichswehr porte une lourde responsabilité dans l'avènement hitlérien et la Seconde Guerre mondiale. Lire les premières lignes
Le 30 juin 1934, les généraux de la Reichswehr exigèrent qu’Adolphe Hitler se débarrassât, et les débarrassât de Rœhm, chef des milices brunes. Le 20 juillet 1944, dix ans plus tard, un complot, fomenté par certains généraux de la Reichswehr, faillit coûter la vie à celui qui était encore, à cette époque, le maître absolu de l’Allemagne. Le double épisode qui encadre ainsi les dix années de « plein emploi » du troisième Reich suffirait à nous avertir du rôle que la Reichswehr a joué dans l’histoire du national-socialisme. Hitler, à ses débuts, considérait que son régime devait reposer sur deux colonnes : le Parti et l’Armée. Quels ont été ses rapports avec l’armée ? Ont-ils été bons ou mauvais ? Orageux ou confiants ? Comment ont-ils évolué avec le temps ? Par quelles phases ont-ils passé ? Seul, évidemment, un initié, un officier ayant appartenu au haut commandement, ou collaboré étroitement avec lui, pourrait fournir à ces questions une réponse pleinement satisfaisante et éclaircir bien des points, encore obscurs à l’heure actuelle. Ce témoignage sera, sans doute, produit un jour. Mais, en attendant, ce que nous savons déjà permet de tracer les grandes lignes d’un chapitre qui constitue, certainement, l’une des clefs de l’extraordinaire aventure hitlérienne. Lire la suite
On trouvera dans ces pages le récit d'un moment capital dans le passage de l’état précaire de la paix européenne à la phase du réarmement de l’Allemagne (avril 1934). À cette époque, Hitler, mécontent de n'avoir pas obtenu satisfaction dans sa revendication de « l'égalité des droits », avait déjà rompu avec la Conférence du désarmement et était sorti de la Société des Nations. Lire les premières lignes
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