Directeur du Centre des études de sécurité, Institut français des relations internationales (Ifri).
7 résultats (3 articles - 0 Tribune - 0 e-Recension - 4 articles cahiers)
In just a few years, concerns about “anti-access” and “area denial” capabilities (A2/AD) have erupted into French-speaking strategic debate. The concept of “anti-access” strategy first appeared in the United States in the decade following Operation Desert Storm in Iraq in 1991 and was soon bracketed together with that of area denial. Whereas an anti-access strategy aims at constraining the ability of projected forces to penetrate a theatre of operations, area denial aims at limiting the freedom of action of such forces once they are present in the theatre. Although the two issues can be distinguished in conceptual, capability or operational terms, both come down to a single concern: states in growing numbers are currently looking to constrain the freedom of action of expeditionary powers in distant theatres. Lire la suite
En quelques années, la problématique du déni d’accès a fait irruption dans le débat stratégique francophone. Le concept de déni d’accès (antiaccess) est apparu pour la première fois aux États-Unis dans la décennie ayant suivi l’opération Tempête du désert contre l’Irak en 1991, rapidement accolé au concept d’interdiction de zone (area denial). Là où le déni d’accès consiste à contraindre l’aptitude de forces projetées à pénétrer dans un théâtre d’opérations, l’interdiction de zone vise, quant à elle, à limiter la liberté d’action de ces forces une fois présentes sur un théâtre. Les deux problématiques se distinguent en termes conceptuels, capacitaires ou opérationnels, mais elles se rejoignent autour d’une même idée : un nombre d’États grandissant cherche actuellement à entraver la liberté d’action des puissances expéditionnaires sur des théâtres extérieurs. Lire la suite
La Chine est devenue une puissance nucléaire en 1964. Elle a depuis entrepris une montée en puissance impressionnante de ses capacités nucléaires et conventionnelles avec une intégration des structures et des forces créant de facto une ambiguïté doctrinale non dénuée de risque en cas de dérapage. Lire les premières lignes
Préserver l’avantage militaire aérien, c’est tout à la fois sélectionner soigneusement les secteurs clés à protéger, réduire l’exposition de nouvelles vulnérabilités aux actions adverses, consolider les secteurs d’excellence, dont la suppression des défenses aériennes et le combat air-air, et repenser la manœuvre aérienne. Lire les premières lignes
La supériorité aérienne, l'un des piliers de la puissance militaire occidentale, est ici réévaluée à moyen terme. Elle pourrait s'éroder lentement voire être contestée sous l'effet de la diffusion des technologies critiques, du différentiel budgétaire d'investissements et de nouvelles fragilités, notamment en matière de contre-mesures. Lire les premières lignes
7 résultats
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...