(1906-1976) Amiral français. Navalais. Il commence sa carrière sur la Jeanne d’Arc en 1927 puis, après plusieurs embarquements, il bascule vers les sous-marins en 1932 après l’école des officiers-torpilleurs. Après avoir servi sur plusieurs sous-marins et notamment le Surcouf (1936), il commande le Rubis à partir de 1938. Il rallie la France Libre dès le 30 juin 1940. Il passe une grande partie de la guerre en Nouvelle-Calédonie, alternant embarquements et postes à terre. Il est rapatrié en France en 1945, avec le grade de capitaine de vaisseau, où il commande successivement l’École navale, puis la Jeanne d’Arc (1947). Après avoir commandé la Marine d’Extrême-Orient à la fin de la guerre d’Indochine comme vice-amiral (1954-1956), il est promu amiral en 1960 et chef d’état-major de la Marine jusqu’en 1968 : il enterrera le « Plan Bleu » de réarmement de la Flotte de surface, et créera la Force océanique stratégique (FOS). Membre de l’Académie de Marine, il succède au général Georges Catroux comme Grand chancelier de la légion d’honneur, jusqu’en 1975.
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Les progrès sans cesse accélérés des moyens techniques ont permis et vont permettre des développements spectaculaires dans tous les domaines. La prospective à laquelle chacun pouvait s’exercer autrefois avec un minimum de bon sens et quelques principes simples, s’avère maintenant, face à un avenir si complexe, une science difficile. L’esprit se tourne volontiers vers les domaines les plus révolutionnaires, les perspectives spatiales notamment, qui accaparent l’actualité journalistique. Et pourtant dans cette mode parfois outrancièrement futuriste, on constate que les grandes nations consacrent au domaine maritime un effort sans cesse accru. Lire la suite
En 1958, conscient que seules les nations possédant un armement nucléaire pourraient désormais faire entendre leurs voix dans la politique mondiale, conscient aussi que les progrès techniques permettaient à la France la réalisation d’un tel armement, le Gouvernement ayant à sa tête le Général de Gaulle décida de doter au plus tôt le pays de la capacité de défense nucléaire, en accélérant les études d’armement atomique entreprises en 1956. Lire la suite
Conférence prononcée à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) par le Chef d'état-major de la Marine (CEMM). Lire les premières lignes
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