Ingénieur de l'armement.
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Très intéressé par la prospective, l'auteur nous décrit une nouvelle stratégie, celle des réseaux, et à partir de ce concept imagine un schéma de défense pour les années 2020-2030. Gageons que sa vision d'une « hypermarine » suscitera de nombreux commentaires. Il précise que cette réflexion ne l'engage qu'à titre personnel.
L'auteur nous a fait parvenir un texte vigoureux sur un sujet délicat et à la mode. À travers un style personnel et des sarcasmes, il défend un humanisme ouvert mais robuste ; sa mise en garde mérite réflexion et… diffusion.
L'auteur avait fait récemment une analyse critique de l'Initiative de défense stratégique (IDS). Poursuivant sa réflexion, il aborde ici, rapidement, quelques volets « majeurs » de la défense… sans oublier d'égratigner au passage certains penseurs. On appréciera ses convictions et son appel au rassemblement des énergies.
L'auteur nous avait fait part de ses « réflexions sur la guerre » dans un article fort intéressant publié dans notre revue au printemps 1986. En évoquant avec précision, les caractéristiques du « soutien » auxquelles les systèmes d'armes doivent désormais satisfaire pour être parfaitement opérationnels, il rejoint l'ingénieur général Dunaud dans sa conviction, montrée dans un article de décembre 1986, sur la nécessaire maîtrise de la qualité.
Après nous avoir fait connaître ses « réflexions d'ingénieur sur la guerre » au printemps dernier, l'auteur nous présente cette fois-ci son analyse de l'Initiative de défense stratégique (IDS) américaine et de ses conséquences sur la sécurité de l'Europe. Ses raisonnements sont percutants, et non dénués d'humour, ce qui ne diminue en rien, bien au contraire, le sérieux de son propos et de ses suggestions pour une politique de défense européenne efficace.
C’est encore Arnold Toynbee qui nous met en garde contre le caractère insidieux des guerres : « celles-ci n’apparaissent pas intolérables, jusqu’au moment où elles ont si bien pris à la gorge ceux qui s’y adonnent qu’ils ne peuvent plus échapper à son étreinte quand celle-ci est devenue mortelle ». Il voit dans ce schéma fatal une conséquence de la possibilité, pour les sociétés, de consacrer une part croissante de leurs ressources et de leurs énergies pour un usage militaire. Cette réflexion prend tout son sens avec l’arme nucléaire. Ne pas s’engager par hasard vers l’abîme, c’est bien là une leçon. Lire la suite
Il est relativement aisé de souligner le rôle des évolutions techniques sur la tactique, la stratégie et la géopolitique ; la technique joue même un rôle autonome comme facteur de crédibilité industrielle et scientifique dans les rapports de force. Quelques exemples bien connus peuvent être cités : l’hélicoptère — qui déstabilise les lignes de fronts en les rendant poreuses —, le combat de nuit — qui rompt d’une discontinuité séculaire —, le renouveau de l’artillerie par l’accroissement de la précision, sont en particulier à mettre au crédit de l’influence des techniques sur la tactique. Lire la suite
L'auteur nous montre notamment que, de plus en plus, tout ingénieur, quels que soient ses travaux, doit se rapprocher des « opérationnels », a fortiori lorsqu'il est militaire. Il développe de surcroît, dans cet article qui paraîtra en trois parties en raison de sa longueur, la place « rénovée » que les ingénieurs doivent tenir face aux problèmes de défense pris dans leur acception la plus étendue. Lire les premières lignes
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