Journaliste expert en affaires internationales et en géopolitique. Il a publié récemment États-Unis : Tribus américaines (Éditions Nevicata, collection Âme des Peuples).
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Les États-Unis ont une approche de la Première Guerre mondiale très différente par rapport à la Seconde. Lorsque le conflit débute en 1914, la société américaine comprend une forte minorité germanophile qui, au fur et à mesure, va prendre parti pour les Alliés afin de défendre des principes démocratiques communs. Lire les premières lignes
La diplomatie française, à l’instar d’autres, utilise l’expression « partenariat stratégique » de plus en plus souvent. Pourtant, cette expression n’est pratiquement pas définie de manière juridique, ni même pratique, à quelques exceptions près. Harold Hyman regroupe les bribes de définition existantes. Il retrace l’historique de l’expression, et il examine certains partenariats stratégiques actuellement en vigueur de manière comparative. En émerge un début de définition, qui reflète bien la dérive « communication » du langage diplomatique.
Une lecture attentive de la loi anti-sécession, récemment votée par l’Assemblée populaire chinoise, conduit Harold Hyman à penser que le message ne doit pas seulement se lire au premier degré – fixer à Taiwan les limites à ne pas dépasser – mais qu’il faut aussi l’entendre à usage interne (l’Armée populaire chinoise étant le bon destinataire) et externe (les États-Unis et le Japon).
Le concept de Grand Moyen-Orient (GMO) est apparu officiellement il y a deux ans à Washington. À l'origine, il s'agissait d'esquisser un plan de redressement économique et sociétal pour le monde arabo-musulman et au-delà, et qui devait servir de justification à l'interventionnisme américain, pour finir quasiment oublié. Car ce Grand Moyen-Orient est un concept géopolitique à volet médiatique. Or les opinions arabo-musulmanes n'ont pas suivi. Les événements en Israël-Palestine, et en Irak, ont vidé ce plan de son sens. Pourtant, tout avait été pensé avec soin.
Devant une vague « choquante » d'antiaméricanisme dans le monde, les autorités de Washington proposent un renforcement des moyens d'influences extérieures que sont les médias et les relations publiques à échelle mondiale, pilotées par le Département d'État. Cette « diplomatie publique » a rehaussé le prestige des États-Unis face à l'URSS pendant la guerre froide. Les décideurs américains voudraient recommencer dans le monde arabe et musulman ; mais ils risquent de favoriser une campagne de propagande contre-productive.
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