Chef d'état-major de la Marine
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Ensemble de vingt-cinq États, forte de 450 millions d’habitants, produisant un quart de la richesse mondiale, l’Union européenne (UE) est devenue un acteur dont l’ambition, désormais affichée, est de peser sur les affaires du monde à l’aune de son poids économique et humain. Si pendant une quarantaine d’années les priorités de la construction européenne furent d’abord d’ordres économique et budgétaire, la définition d’une politique étrangère et de sécurité commune (Pesc) incarne désormais cet ardent désir de bâtir un avenir en commun. Les opérations militaires récemment conduites par l’UE en Macédoine, puis au Congo, ont traduit en acte cette volonté. L’Europe de la défense est désormais une réalité qu’il convient de conforter. L’avenir de la Marine nationale, son emploi, tout comme la constitution de cette composante navale d’un dispositif de défense aujourd’hui national, et demain européen, s’inscrivent résolument dans cette dynamique. Lire les premières lignes
À la suite des événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis, la France s'est immédiatement engagée, en particulier sur le plan militaire, dans une lutte déterminée contre le terrorisme. La marine, pour sa part, participe à l'opération Héraclès. Cependant, le 11 septembre bouleverse aussi les schémas stratégiques. Sur le plan maritime, une nouvelle stratégie se dessine, qui, tout en confirmant la pertinence des options prises en 1995 et du modèle d'armée 2015, rend nécessaire de renforcer la surveillance et la sauvegarde dans les approches maritimes. Elle s'inscrit désormais dans une relation action opérationnelle-dissuasion-sauvegarde renouvelée. Cette évolution stratégique s'insère par ailleurs dans une perspective européenne, voie dans laquelle la marine est aujourd'hui pleinement engagée. Lire les premières lignes
Dans le nouvel environnement issu de l'après-guerre froide, où les enjeux de sécurité sur l'échiquier international ont été durablement modifiés, la marine adapte sa stratégie et ses moyens en visant leur adéquation aux réalités les plus probables. Ses nouvelles orientations portent avant tout sur la modification des parts relatives de la dissuasion et de la stratégie d'action. Ainsi, la composante de dissuasion est maintenue à un seuil de suffisance réévalué et l'action à partir de la mer est privilégiée. Mais la marine inscrit aussi sa stratégie dans une perspective accordant au service public une attention grandissante, et à travers son engagement résolu au service de la construction de l'Europe de la défense. En développant un outil cohérent, souple et plus polyvalent, et en optimisant l'interopérabilité avec nos alliés, notamment avec nos partenaires européens dans le cadre des objectifs fixés par le Conseil européen d'Helsinki, pour des missions désormais à vocation interarmées, la marine entend jouer un rôle essentiel dans le système de défense du XXIe siècle. Lire les premières lignes
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