Maître de conférences à l'Institut d’études politiques (IEP) de Paris. Attaché de recherches à la Fondation nationale des sciences politiques.
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En dépit du peu de résultats concrets auxquels elle a donné lieu, la Conférence Nord-Sud (décembre 1975-juin 1977) a marqué un tournant dans l'histoire des relations économiques mondiales. Désormais l'ère de la Realpolitik kissingérienne est close et la volonté de remodeler le système économique mondial suivant une conception globale plus équitable ne peut plus être récusée. La « mondialisation » de la politique, même si elle se heurte aux pesanteurs de l'histoire, est justifiée. Mais l'esprit de système à lui seul ne mènerait à rien : la nécessaire évolution des relations économiques mondiales ne se fera dans la paix que si les parties en présence renoncent à la formation de camps affrontés et se prêtent à des solutions raisonnables tenant compte des circonstances régionales. Telle est du moins l'opinion de notre rédaction, rejointant celle de l'auteur qui passe en revue ici la position des diverses puissances face à ce problème important.
Après « l'arme du pétrole » verra-t-on celle du cacao ou du cuivre ? La même manœuvre qui a réussi aux États arabes pétroliers après 1973 est-elle à la portée de certains pays en voie de développement producteurs de matières premières importées par le monde industriel ? L'auteur définit six critères auxquels doit satisfaire une cartellisation efficace portant sur de telles matières et il étudie la situation qui pourrait en résulter si elle était appliquée sur l'un ou l'autre des trois domaines : matières premières minières, produits agricoles alimentaires, et enfin matières premières agricoles. Une nouvelle organisation du commerce mondial s'impose pour éviter une guerre économique dont en définitive personne ne sortirait vainqueur. Lire les premières lignes
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