(1923-2010) Docteur en droit, Professeur agrégé à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l'Université de Strasbourg
Le chaos monétaire mondial, dont nous avons longuement parlé dans de précédentes chroniques (v. les numéros d’avril, mai et juillet 1973), ne cesse de s’aggraver : depuis la deuxième semaine de mai, le dollar « flottant », après avoir fait bonne figure pendant moins de deux mois, baisse de façon à peu près continue par rapport à toutes les devises importantes, exception faite toutefois du yen, que les autorités monétaires japonaises maintiennent aux environs de 265 pour un dollar, cours qui s’était établi le 19 mars à la réouverture des marchés et dont le caractère irréaliste apparaît chaque jour plus évident. En revanche le mark de la République Fédérale (DM) connaît [erratum oct. 1973 p. 134] depuis le début de juin une hausse rapide, qui vient de conduire, le 29 juin, à sa réévaluation, la seconde en un peu plus de trois mois et la cinquième depuis mars 1961 si l’on ne tient pas compte de la dévaluation unilatérale du dollar intervenue les 12-13 février 1973. Lire la suite
Ce pourrait être le titre d’une fable, ou d’un conte destiné aux enfants, mais on s’étonnerait à bon droit de lire un texte de ce genre dans la Revue de Défense Nationale. Il s’agit en fait des débuts de l’union monétaire européenne, par le moyen du rétrécissement des marges de fluctuation entre les devises des Six (lesquelles sont cinq, comme chacun sait) et bientôt des Dix. Depuis le lundi 24 avril 1972, les banques centrales des pays intéressés interviennent de façon concertée sur les marchés des changes, pour que l’écart maximal instantané entre les monnaies de la Communauté n’excède pas 2,25 %. Lire la suite
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...