Auteur : Paul Ortoli

(1900-1979) Amiral français. Navalais. Entré à Navale au lendemain de la Grande Guerre, il connaît plusieurs embarquements, avant de servir sur le sous-marin Surcouf. En 1940, il prend part aux opérations d’évacuation de Dunkerque. Ayant gagné Plymouth, il rallie la France libre le 15 août 1940. Il prend part à la Bataille de l’Atlantique. Il participe au débarquement de Provence comme commandant de l’Émile Bertin. Il est nommé contre-amiral en novembre 1944. En 1945, il est nommé Directeur du personnel de la Marine (DPMM). Promu vice-amiral en 1946, il prend, en 1949, les fonctions de commandant de la Marine d’Extrême-Orient. En 1954, il est nommé Alindien (amiral commandant de la zone maritime de l’océan Indien). Promu vice-amiral d’escadre en 1955, il est conseiller naval de l’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est (Otase). Il quitte la Marine comme amiral, en 1959, pour rejoindre le Conseil d’État.

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N° 200 Mars 1962 - p. 418-437

L’Asie, la France et l’Organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est (Otase) - Paul Ortoli

O T A S E : « Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est ». L’expression, il faut l’avouer, ne se présente pas comme d’un français très heureux. Qu’est-ce que l’« organisation d’un traité » ? On n’« organise » pas un traité : il s’agit donc de l’organisation instituée en vertu d’un traité, le « Traité de Défense Collective pour l’Asie du Sud-Est ». Lire la suite

N° 168 Avril 1959 - p. 565-587

Le général de Gaulle : soldat - écrivain - homme d’État - Paul Ortoli

Un homme, mais plus encore un moment de l’Histoire, tel est le Général de Gaulle : un monde de péripéties, l’architecture monumentale d’une doctrine, le mystère des relations humaines sous leurs aspects les plus dramatiques, autant d’évocations auxquelles se livre la pensée lorsque, mémoire, imagination, ou méditation, elle vient à s’emparer de ce nom. Lire la suite

N° 141 Novembre 1956 - p. 1301-1307

La France dans l'océan Indien : Madagascar - Paul Ortoli

Quand le bailli de Suffren s’attaquait avec tant de succès aux escadres anglaises dans l’océan Indien, l’enjeu de cette rivalité franco-britannique dont il était le champion dépassait de beaucoup, non seulement l’objectif purement militaire mais même le but politique immédiat : suprématie et liberté d’action sur le continent hindou. Lire la suite

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