Auteur : Raymond Las Vergnas

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N° 028 Septembre 1946 - p. 352-365

La guerre et les lettres anglo-saxonnes - Raymond Las Vergnas

N° 019 Décembre 1945 - p. 743-756

De Roosevelt à Truman - Raymond Las Vergnas

Lorsqu’en 1944 il s’agit de désigner le candidat à la vice-présidence des États-Unis, le Congrès du parti démocrate se trouva fort perplexe. Le choix du président ne présentait aucune difficulté : il n’y avait pas l’ombre d’un doute qu’il ne pouvait être question de personne d’autre que Franklin Delano Roosevelt, qui achevait son troisième mandat. Mais, pour le second problème, que de discussions ! Henri Wallace, le vice-président sortant, avait mécontenté la fraction conservatrice du parti par son attitude nettement « de gauche ». Il semblait dangereux de le désigner, sa présence risquant de détourner de l’équipe démocrate beaucoup de voix « centristes ». On pensa à Jimmy Byrnes, mais le monde ouvrier lui était hostile. On parvint finalement à se mettre d’accord sur le nom d’un sénateur modéré, non marqué politiquement et dont la carrière, jusque-là modeste, ne risquait point de susciter de défaveur particulière. Les électeurs se posèrent peu de questions à son sujet, le rôle du vice-président étant, par essence, des plus effacés. Ils votèrent pour ou contre Roosevelt selon leurs convictions politiques ou leurs sympathies effectives. Les démocrates l’emportèrent et Harry S. Truman devint vice-président des États-Unis. Lire la suite

N° 015 Août 1945 - p. 174-188

Le Commonwealth britannique et la guerre - Raymond Las Vergnas

Il y a peu de mots dans le domaine des relations internationales qui soient susceptibles d’interprétations aussi variables que le mot « empire ». Chacun, selon son parti ou sa nationalité, y enferme un contenu idéologique divers et souvent contradictoire. L’une des difficultés initiales que l’on éprouve à comprendre l’Empire britannique vient précisément de ce que l’étiquette d’« empire » n’est plus que la survivance verbale d’un passé entièrement révolu. Mais les Anglais sont traditionalistes et c’est pourquoi ils continuent de désigner sous le nom de « British Empire » ce qui n’est plus en réalité que le « British Commonwealth of Nations », en d’autres termes, la mosaïque de territoires administrés par le Royaume Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande ou par les Dominions : Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Union Sud-Africaine et Eire. Cet ensemble bigarré comprend des États indépendants (ceux que nous venons de citer), des États semi-indépendants comme l’Inde, la Birmanie, la Rhodésie, et enfin ce que l’on appelle l’« Empire dépendant », vaste agrégat de catégories hétérogènes : colonies de la couronne, protectorats ou territoires sous mandat. Lire la suite

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