Xavier Raufer est directeur des études au Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines, Université Paris II-Panthéon-Assas. Pour en savoir plus : www.drmcc.org (site du Département de recherche MCC, Paris II) ; www.xavier-raufer.com (site personnel de l’auteur, bibliographie, textes, etc.).
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Par une lecture critique des textes qui régissent la conduite des crises, on peut mettre en évidence les lacunes d’une approche fonctionnelle aveugle de la conflictualité émergente. Par une analyse des travaux menés en France et aux États-Unis, on montre qu’on est encore loin de savoir se confronter à l’inattendu. Lire les premières lignes
Observons les dangers et menaces du monde réel, mais ne nous bornons pas à cela : réalisons aussi, cela importe au moins autant, nos faiblesses, les failles de nos dispositifs, les défauts de nos cuirasses ; qui bien sûr, abondent dans notre fragile société cybernétique dite « de l’information », où prolifèrent, sans grand contrôle ni protection, les normes et dispositifs. Tels sont les deux devoirs conjoints du futur Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique. Lire les premières lignes
Constatant l’absence d’imagination des analyses stratégiques récentes, en particulier le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, l’auteur recommande de travailler à l’intersection de la géopolitique et de la criminalité. Après avoir étudié l’état de la sécurité de l’Europe et du monde, et s’être demandé de quoi les Européens ont peur, et ce qu’est devenue la guerre, Xavier Raufer entre dans le vif du sujet et définit la stratégie à adopter pour s’attaquer à la « triade » : entités dangereuses (criminalité organisée et terrorisme) qu’il faudra percevoir et affronter ; leurs territoires, les aires chaotiques et les zones grises qu’il faudra explorer et tenter de contrôler ; enfin les flux, face noire de la mondialisation (êtres humains, armes légères, faux et contrefaçon) qu’il faudra combattre. Où regarder et quoi voir pourrait aussi être le thème du futur programme de recherche du CSFRS.
Quelle est la gravité de la menace criminelle pour l’Union européenne ? La réponse de cette dernière est-elle à la hauteur de l’enjeu ? Mis pour la première fois en perspective dans cette étude, des chiffres et des faits incontestables ; et aussi un diagnostic, et quelques regrets.
Après avoir évoqué les outils conceptuels (« Géopolitique plus criminologie : une féconde alliance face aux dangers du monde ») puis les fragilités de la société dite « de l’information » (« Décèlement précoce des menaces et mise en conformité ») ; nous abordons ici la question de la transmission des connaissances sur ces nouvelles menaces. Les points abordés sont les suivants :
– des besoins immenses, notamment au niveau de l’Union européenne ;
– en manière de menaces mutantes et instables, nécessité de principes forts et d’une pédagogie sérieuse. Lire la suite
Poursuivant la traque des maux du monde moderne, l'auteur étudie les maladies de la société de l’information et tente un diagnostic, préalable nécessaire à toute action curative. Formatée selon les normes du flux tendu, la société tend à réagir comme un banc de poissons. Après qu’ait été mis en place le compliance officer – initialement destiné à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme – c’est toute la société qui a été « mise en conformité », qui est devenue « monochrome », aveuglant les acteurs de la médiatisation, comme les consommateurs. L'auteur recommande alors la vigilance, revendique le non-conformisme, encourage la dissidence afin de ne pas être dupes des professionnels de la conformité.
Depuis l'abolition de l'ordre bipolaire du monde, le terrorisme et le crime organisé ont connu une mutation, une mondialisation, une sophistication, des hybridations telles qu'ils débordent largement du cadre étriqué, statique et rétrospectif où naguère, on les étudiait. Le champ plus vaste des menaces, criminelles ou terroristes, pesant sur la société humaine depuis l'abolition de l'ordre bipolaire, une approche dynamique, géopolitique et anticipative forment désormais le cadre conceptuel le plus apte à cerner ces menaces, à les penser.
Après avoir rappelé ce qu’est une mafia, Xavier Raufer décrit l’exemple de la Camorra, son organisation, ses objectifs, ses métiers, ses territoires.
S'attaquer aux causes, plutôt qu'aux effets, suppose de bien connaître le risque mafieux. Xavier Raufer analyse ici Cosa Nostra , qui prolifère aux États-Unis, et ailleurs, malgré les annonces répétées de sa disparition.
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