(1912-1989) Amiral français. Navalais. Après son application sur la Jeanne d’Arc, il fait campagne en Indochine, puis, embarque sur le Duquesne. Il fait la campagne de 1939-1940 sur un contre-torpilleur. Il embarque sur le Georges Leygues en 1944. Breveté de l’École supérieure de guerre navale (ESGN) en 1948, il sert en Indochine, puis comme capitaine de frégate, commande la Demi-brigade de fusillers-marins (DBFM) à Nemours en Algérie. Puis, en 1960, il commande l’escorteur d’escadre Chevalier Paul et est promu capitaine de vaisseau. En 1962, il commande la 2e Division d’escorteurs d’escadre, avant d’être nommé chef d’état-major du préfet maritime de Toulon. Nommé contre-amiral en 1966, vice-amiral en 1970 et major général de la Marine, en 1972, il en est nommé chef d’état-major jusqu’en 1974. Il y confirme la place essentielle de la Force océanique stratégique (Fost), tout en planifiant la modernisation de la Flotte de surface.
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Pour une civilisation donnée, le progrès technique, non sans à-coups, va toujours dans le même sens ; et pourtant, à une génération d’intervalle, nous ne pouvons même pas imaginer la découverte qui, parfois, va changer le sens et le mode de notre vie. On ne peut donc s’étonner que la prospective militaire se trompe souvent dans ses prévisions, surtout lorsqu’elle est d’essence défensive. Lire la suite
Comme toutes les puissances industrielles, la France dépend largement de l'étranger pour l'importation de ses produits de base, particulièrement dans le domaine énergétique. Or, notre flotte de commerce stagne et ne couvre même plus à 50 % les transports assurant nos besoins vitaux. Il en résulte pour notre pays, estime le Chef d'état-major de la Marine, une vulnérabilité qu'un adversaire audacieux pourrait un jour être tenté d'exploiter. Il faut faire en sorte que nous ne soyons pas pris de court par une telle éventualité.
Au rythme actuel de la poussée démographique sur toute la planète, « les sept milliards d’hectares que l’homme puisse habiter sans se sentir en état de déportation politique ou d’expérimentation scientifique, auront en l’an 2000 une densité de peuplement supérieure à celle de la France (0,9 par hectare contre 0,8) » (1). Si l’homme ne parvient pas de quelque façon à maîtriser cette prolifération de son espèce, la répartition actuelle des terres habitables devra, tôt ou tard, être remise en question. Lire la suite
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