Dernière répétition générale pour le défilé aérien du 14 juillet – Avenue Foch
© Manon Pasquier / RDN
Le mercredi 10 juillet, la RDN s’est rendue au pied de l’Arc de Triomphe, invitée par le Sirpaae, afin d’assister à la dernière répétition du défilé aérien du 14 juillet qui se déroulera, exceptionnellement en raison des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, au-dessus de l’avenue Foch.
Le général Christophe Abad, Gouverneur militaire de Paris, présent lors de cette répétition, explique que « dans ce contexte, il a fallu nous adapter, pour ne pas dire nous réinventer, d’autant que la proximité avec les JOP nous impose de limiter à 4 000 le nombre de défilants et de renoncer au défilé motorisé. Les défilés avions et hélicoptères sont en revanche conservés » (1). Si le défilé aérien n’est pas annulé, il sera cependant réduit. Au total ce sont 23 hélicoptères et 45 avions qui voleront contre une trentaine d’hélicoptères et 65 avions les années précédentes (2).
À 14 h 06, en poste au sommet de l’Arc, les premiers appareils sont apparus à l’horizon. Incarnant le triptyque Connaissance-Compréhension-Anticipation, un Fokker 100, deux Atlantique 2 (ATL 2) et un ALSR (Avion léger de surveillance et de reconnaissance) ont ouvert le bal. Dans la foulée, s’ensuivait le défilé des unités d’hélicoptères. Dans l’ordre d’apparition : 13 appareils de l’Aviation légère de l’Armée de terre (Alat), qui fête ses 70 ans cette année ; deux Caracal de l’Armée de l’air et de l’Espace, un appareil conduit par Sophie Adenot, fraîchement diplômée de l’Agence spatiale européenne (ESA), devenant ainsi la seconde française astronaute après Claudie Haigneré ; 3 appareils de la Marine nationale, pour finir avec la Gendarmerie nationale, la Sécurité civile et les Douanes qui représentaient la Sécurité intérieure.
Une heure plus tard à 15 h 06, le défilé des avions commençait : la projection fulgurante est apparue en premier dans le ciel, suivie du Groupe aérien embarqué (GAE), des Forces aériennes stratégiques (FAS), composante clé de notre dissuasion nucléaire depuis 60 ans. Placé sous la thématique des 80 ans de la Libération, arrivait ensuite l’opération Dragoon (débarquement en Provence) et l’opération Overlord (débarquement en Normandie), puis des avions américains (F-16 et F-35) et britanniques (Lancaster et Typhoon) d’être mis à l’honneur. Petit changement cette année, le défilé militaire se clôture avec la Patrouille de France et ses 8 AlphaJet dans un panache de fumigènes bleu-blanc-rouge lâché au niveau de la tribune présidentielle située Porte Dauphine. ♦
Publié le 11 juillet 2024
Marie-Hélène Mounet, Manon Pasquier