L'histoire nous a parfois démontré que la profession militaire n'était pas exempte d'ironie, de comique et de bouffonnerie. Les XVIIIe et XIXe siècles regorgent de figures plus ou moins excentriques pour qui la guerre fut avant tout un art, le champ de bataille une nécessité mondaine et la garnison un lieu de rencontre entre plusieurs esprits capricieux. Ainsi, pas de fantaisie sans une forme d'audace à la légèreté ou à l'espièglerie. Qu'en est-il aujourd'hui ? Nos armées actuelles ont-elles perdu la faculté de rire de tout, y compris d'elles-mêmes ?