Le Service du travail obligatoire (STO) occupe une place ambiguë dans l’histoire mémorielle de la Seconde Guerre mondiale. Les Français qui ont travaillé en Allemagne ont eu du mal à se situer, n’étant ni résistants, ni déportés. La reconnaissance de certains droits a été tardive et partielle. La mémoire du STO risque de disparaître très rapidement.