Face à la réduction de la supériorité technologique de l’Occident, et en raison de ressources économiques et démographiques comptées, la politique française de défense et de sécurité devra s’articuler autour d’un nombre choisi d’alliances, de partenariats et de coopérations. Début 2018, lors de ses Vœux aux Armées, Emmanuel Macron a rappelé que la France serait « fidèle à ses engagements au sein de l’Alliance atlantique mais également moteur de l’autonomie stratégique européenne ». Elle devra user de la défense, de la diplomatie et du développement pour démultiplier son influence dans le monde afin de préserver ses intérêts, conserver sa liberté d’action et sa capacité de décision. Pour y parvenir, certaines concessions s’imposent, flirtant avec les limites de sa propre souveraineté, afin de favoriser l’essor d’intérêts communs et fédérateurs entre Nations partenaires et alliées.