Adresse au pays d’un futur candidat à l’élection présidentielle ou plaidoyer pour une approche militaire du service du pays ? Le lecteur appréciera par lui-même la teneur de ce message impertinent et confiant.
Avant-propos - Officier et candidat : et pourquoi pas ?
Officer and candidate—why not?
Address to the country by a future candidate for the Presidential election, or a plea for a military approach to public duty? The reader will make his own judgement of this impertinent yet confident message.
En 2012, n’est-ce pas d’un officier que la France a besoin pour traverser la crise ? D’un capitaine pour guider le navire ? Certes, j’ai peu de chances d’être élu. Première difficulté, mon état de militaire. Il peut faire peur. Peur de voir la démocratie menacée. Peur d’un mélange des genres. Heureusement, de probants précédents historiques jouent en ma faveur : le président de la République préféré des Français n’est-il pas également un officier ? Il sortait de Saint-Cyr, moi aussi. Autre obstacle, je ne suis pas connu. On ne m’a pas vu très souvent à la télévision. Hormis le 14 juillet, pour le défilé ou lorsque je nettoyais les boulettes de pétrole sur les plages vendéennes avec mes hommes. Barrière supplémentaire : les cinq cents signatures. J’ose espérer cependant qu’il y a encore assez d’anciens conscrits parmi nos élus pour obtenir le parrainage de quelques-uns.
Il faut que j’en profite, car cela ne devrait pas durer !
Je ne vois jusqu’ici aucune raison suffisante pour dissuader mon entreprise. Au contraire. L’obstacle, dans mon métier, ne décourage pas, il justifie l’action.
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